Des grenouilles “éteintes” redécouvertes

Des grenouilles “éteintes” redécouvertes

Frankixalus jerdoniiDes grenouilles appartenant à des espèces qu’on pensait éteintes depuis plus de cent ans ont été observées par des scientifiques dans les jungles du nord-est de l’Inde.

Une équipe de chercheurs dirigée par le biologiste Sathyabhama Das Biju a découvert des grenouilles arboricoles et les a identifiées comme faisant partie d’un nouveau genre – un rang supérieur à celui de l’espèce dans le classement taxonomique”, révèle The Guardian.

Pendant plus d’un siècle, ces petits amphibiens étaient supposés avoir complètement disparu de la surface du globe. Les seuls spécimens visibles étaient ceux glanés par un botaniste britannique en 1870 et conservés au Muséum d’histoire naturelle de Londres.

De la musique venue des arbres

“Nous avons entendu un morceau de musique orchestrale complet venant de la cime des arbres. C’était magique ! Bien sûr, nous nous sommes mis en tête d’enquêter davantage”, raconte le chercheur à la BBC.

L’objet de cette expédition – transformée en concert inattendu – de 2007 était la recherche d’autres animaux. C’est donc totalement par hasard que l’équipe a découvert des représentants de cette grenouille de la taille d’une balle de golf nichée dans des trous d’arbres à près de 6 mètres au-dessus du sol.

“Nous seulement [les scientifiques] ont trouvé ces grenouilles en abondance dans les jungles du nord-est de l’Inde, mais ils supposent qu’elles pourraient vivre dans une large partie de l’Asie, de la Chine à la Thaïlande”, indique The Guardian.

Menacées par le développement humain

Les analyses ADN qui ont suivi ont permis de mettre en évidence l’appartenance de ces animaux à un nouveau genre. Elles sont décrites dans un article publié dans la revue à comité de lecture PLOS.

Aussi excitante soit-elle, cette découverte “ne signifie pas que les grenouilles sont en sécurité”, souligne le biologiste cité par The Guardian. “Il espère cependant qu’elle permettra une plus grande sensibilisation aux dangers, pour les animaux, d’un développement [humain] sans contrainte.”

(D’après Courrier International)

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