Les Chroniques de MBSnatura (25) : On a intérêt à peser le pour et le contre.

Je pense que toute personne confrontée au spécial, quelle que soit sa forme, a intérêt à bien peser le pour et le contre, avant de le déclarer sur la place publique, et même à ses proches, car les conséquences peuvent être dévastatrices, y compris sur le long terme, et une longue connaissance de l’ufologie, ainsi qu’une plus récente de la cryptozoologie, sans parler d’autres domaines sensibles, me font considérer très sérieusement qu’il peut y avoir un intérêt puissant à garder pour soi ce que l’on a vécu, ou bien même, simplement ce que l’on a appris, parfois.

Et tant pis pour l’envie de le partager avec d’autres. Quant à la notoriété c’est le cadet de mes soucis. Et pour ce qui est des gains financiers potentiels, je préfère m’en passer.

Et je suis sûr que ce qui précède juste, bien des gens y ont pensé, avant moi, et d’autres le penseront, après moi, et beaucoup d’entre eux se sont déjà rangés à mon avis, ou bien le feront dans le futur.

Nous sommes dans un monde qui ne protège absolument pas ceux qui, tels que Cassandre, viennent déranger les certitudes établies, les conforts intellectuels consensuels, etc.

Tout le monde n’a pas la vocation du martyre, fût-il simplement médiatique.

Combien de gens ont vu leur carrière professionnelle brisée, leur couple finir en divorce, leurs amis leur tourner le dos, leur image sociale être dégradée, quand ils n’ont pas été en butte, en plus, à des violences matérielles sinon physiques.

Personnellement, si j’estimais que, quand même, je me devrais de porter à la connaissance générale certaines choses, dans des domaines sensibles comme la cryptozoologie, l’ufologie, etc., eh bien !, il est probable que je le ferais alors par le biais d’un exécuteur testamentaire, communiquant, après moi, tous les éléments factuels qui auraient été soigneusement réunis et mis à l’abri quelque part avant qu’ils soient alors communiqués à suffisamment de destinataires pour ne pas pouvoir être occultés, mais en sachant par avance qu’ils ne seront pas pris pour
argent comptant, pour autant, ces éléments factuels.

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Les Chroniques de MBSnatura (24) : Du peuplement de l’Amérique

Voici un podcast très intéressant sur le peuplement de l’Amérique : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/carbone-14-le-magazine-de-l-archeologie/la-prehistoire-americaine-est-elle-aux-mains-d-ideologies-9634553
Les propos de l’archéologue et les faits évoqués sont en parfait recouvrement avec mon analyse de ce qui se passe, en archéologie nord-américaine, mais pas que celle-ci.

Nous sommes là dans la science captive de l’idéologie, ni plus ni moins, mais ce phénomène a toujours été présent, de manière plus ou moins intense, feutrée ou apparente, etc.

Et notons aussi que ce problème n’est pas l’exclusivité des USA, car, c’était aussi le cas en URSS (le cas du Lissenkisme et de Lissenko restant un épitome notoire des excès possibles).

Il s’en faudrait de bien peu pour que la cryptozoologie ne soit également d’autant plus rudoyée qu’elle aussi présenterait des risques potentiels énormes, pour bien trop de gens, de gouvernements, de sociétés humaines, si elle commençait à avoir raison, dans certains cas emblématiques.

Et le danger qu’elle pourrait éventuellement incarner, il serait d’autant plus avéré si elle se mettait à passer des données qualitatives aux données quantitatives et falsifiables.

Donc, paradoxalement, plus elle fournirait des résultats impossibles à contester, parce que produits scientifiquement, plus elle serait à combattre durement, car devenant bien plus défendable et ses découvertes aussi.

Tant qu’elle reste dans les témoignages, les vidéos, etc., elle ne présent pas un grand problème, car elle est facilement contestable, tout comme le sont ses arguments.

Par contre, avec de l’ADN, des artefacts exploitables, etc., elle devient bien plus dangereuse.

 

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Les Chroniques de MBSnatura (23) : Sur des observations de très grands oiseaux aux USA

Bien que cela fasse nettement moins de bruit que dans le cas des Bigfoots, il y a également, toujours aux USA, un bruit de fond persistant sur des observations de très grands oiseaux, qui ne seraient pas sans rappeler le Thunderbird des légendes indiennes.

Auquel cas, seraient-ils des Grands Condors égarés, ou bien autre chose, de plus spécial, car les envergures souvent indiquées sont bien plus grandes que celles des Grands Condors.

On peut objecter qu’il est très difficile, en plein ciel, d’estimer la distance d’un objet volant et donc d’en déduire son envergure, mais il existe des témoignages où l’observateur a pu corréler le spécimen à des repères terrestres, et souvent artificiels, permettant à la fois de connaître la distance d’observation, par survol de certains de ces repères, et aussi d’en déduire des dimensions, toujours à partir de ces repères survolés, ou bien avec l’aide d’autres repères situés plus loin et en arrière plan (par la règle des triangles semblables).

Wikipédia en français, nous en dit :

La cryptozoologie fournit des descriptions d’oiseaux géants avec une envergure d’ailes allant de 2,70 m à 21 m, pour une moyenne de 3 à 5,5 m. La tête est chauve et surmontée d’une collerette blanche. La variété de Pennsylvanie a l’apparence d’un aigle avec une longueur de 0,9 à 1,2 m et une envergure d’ailes de 4,3 à 9 m. Les plumes noires ou brunes grisonneraient avec l’âge. Pour désigner cet animal mythique de Pennsylvanie, Hiram Cranmer proposa le nom de Gymnogyps pennsylvanianus (Gymnogyps californianus est le Condor de Californie) et Gerald Musinsky celui de Mythopoeia titanornis en 1997. (Il ne s’agit pas de la véritable classification scientifique, évidemment, mais d’une commodité de cryptozoologie.)

Le cou est court et supporte une tête dotée de grands yeux noirs, avec un grand bec non crochu. Les pattes sont épaisses et courtes. Cet oiseau provoquerait un bruit semblable au tonnerre par le battement de ses ailes et se nourrirait de mammifères vivants et de charognes, sur la côte ouest on dit qu’il est capable de soulever des baleines. La forme pennsylvanienne serait migratoire et se déplacerait au sud en novembre, vers la Virginie de l’ouest par les Appalaches, en remontant au nord en mars vers New York.

Les ailes battraient lentement et il volerait facilement à travers la végétation. Il se nourrirait normalement de charognes mais on dit qu’il est capable d’emporter des proies humaines en les saisissant par les épaules pour s’en nourrir au nid.

En tout cas, comme déjà exprimé, je note que ce cryptide a bien moins de notoriété que les bipèdes velus de la région, dans le grand public.

Il est intéressant de le souligner et de se demander pourquoi (moindre visibilité médiatique, moins « human-like » et donc moins intéressant, etc.)

En tout cas, à supposer que ce cryptide ait la moindre réalité, il serait bien plus facile à observer, une fois en vol, qu’un bipède velu occulté par le couvert végétal des immenses forêt où il se cacherait, surtout si, en plus, il veille a être nocturne.

De plus, compte tenu du fait que bien plus de « bird-watchers » existent que de chercheurs de Bigfoots à l’œuvre sur le terrain, à la fois en termes de temps annuels d’observations individuelles, en nombre de pratiquants, en couverture calendaire (en fait toute l’année) et en répartition géographique (pratiquement partout), cela devrait d’autant plus augmenter les probabilités d’observations, et aussi d’enregistrements audiovisuels.
Sa détection (sous réserve qu’il passerait très près), pourrait même être automatisée, avec ces caméras Fish-Eye déjà employées pour observer les météores et d’autres phénomènes atmosphériques rares, et dont certains réseaux couvrent de vastes zones.

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Les Chroniques de MBSnatura (22) : De la fiabilité des témoignages humains

Autre sujet, celui de la fiabilité des témoignages humains visuels, notamment avec certains phénomènes endogènes qui ne doivent pas être négligés.

De la fiabilité des témoignages visuels

A commencer, en montagne, par les effets liés à l’hypoxie, qui peut se faire sentir dès au dessus de 2000 mètres, mais qui agit sur pratiquement tout le monde une fois passés les 3000 mètres.

Autre facteurs d’altération du décodage visuel, par le cerveau, avec l’hypoglycémie, l’hyperthermie et l’hypothermie, certaines infections, etc., sans parler de substances propices présentes dans l’organisme.

Avec ce genre de contexte, plus un peu de paréidolie, tout peut arriver, en matière de mésinterprétation du vu, d’illusion d’optique, ou bien d’hallucination pure et simple.

Autre piège classique, celui des micro-mouvements des globes oculaires qui font croire en mouvement ce qui est immobile, et aussi qui font croire à des écarts de trajectoire de ce qui se déplace linéairement.

Ce dernier phénomène est particulièrement notable, de nuit.

Des effets psychologiques

Outre ces effets purement physiologiques, il y a également les effets psychologiques, dont celui qui fait que, quand on espère voir quelque chose, on finit par plus facilement croire le voir, que s’il nous est indifférent.
En plus des facteurs endogènes, on a également les facteurs exogènes, dont ceux liés à l’atmosphère, à commencer par les mirages (y compris par très basses températures), des effets d’éclairages, etc.

Bien évidemment, si le témoignage visuel est doublé d’un enregistrement électronique (image, vidéographie), le soupçon des causes endogènes tombe de lui-même.

Par contre, pour les effets exogènes évoqués, l’enregistrement y est tout aussi sensible que la perception humaine.

De la fiabilité des témoignages auditifs

Et il n’y a pas que la vision humaine qui est portée à commettre des erreurs, car l’audition aussi peut être affectée, souvent par les mêmes causes que celles précédemment évoquées.

En plus, jusqu’ici, je n’ai tenu compte que d’un humain seul, exposé à des stimuli réels ou bien auto-produits, mais, avec plusieurs humains en interactions, s’ajoutent des effets d’influence pouvant aller jusqu’à l’hallucination collective, surtout en situation de stress et de haute charge émotionnelle.

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Les Chroniques de MBSnatura (21) : « Il n’y a pas de fumée sans feu »

Il est évident que des phénomènes comme le mécanisme de la réputation auto-entretenue, par rétroaction positive, en bien comme en mal, existent dans bien des domaines et pour bien des gens (et bien des réputations), plus le célèbre « Il n’y a pas de fumée sans feu » qui exerce ses ravages dès que quelque chose ou bien quelqu’un est dénigré.

Et je vais donc rappeler quelques faits établis, depuis longtemps.

Déjà, celui qui est lié à un biais cognitif propre à notre mentalité humaine, et qui veut que, quand une personne, un fait, etc…, est critiqué d’un côté et soutenu de l’autre, on retient plus facilement les critiques et les objections que les arguments contraires.

Autrement dit, nous instruisons beaucoup plus facilement à charge qu’à décharge, et ce n’est pas pour rien que toute attaque peut être désastreuse car c’est elle qui restera dans les esprits.

D’où le « … calomniez, il en restera toujours quelque chose… », cher aux gens qui veulent porter préjudice à quelque chose ou bien à quelqu’un, car ils savent qu’aucun démenti ultérieur, aucune rétractation future, ne lèvera cette hypothèque initiale, même s’il y a poursuites, condamnation judiciaire, et obligation de dédommagement.

Le mal causé sera définitif, car c’est lui qui restera dans la mémoire, et donc, dans l’opinion de la majorité des gens.

Et vous l’avez illustré, vous-même, tout récemment, quand j’ai évoqué l’affaire de Glozel, pour laquelle vous avez répondu par ce qui reste de cette affaire, dans la conscience collective, c’est à dire que c’était un fraude, démontrée, prouvée, etc.

Sauf que, dès la fin des années trente, la famille Fradin a bénéficié de deux non-lieux successifs, en première instance et en appel, condamnant aux dépends tous les accusateurs, avec publication des jugements dans tous les grands journaux de l’époque.

Mais, des acharnés ont continué à placer leur opinion négative au dessus des décisions de justice, arguant que cela ne prouvait qu’une chose, celle que les avocats des Fradin avaient été meilleurs que les autres.

Mieux encore, de nos jours, alors que les analyses de type thermoluminescence ou bien Carbone 14, réalisées à plusieurs reprises, par des spécialistes étrangers ou bien du CNRS, démontrent l’ancienneté réelle du mobilier de Glozel, il y a des contradicteurs, y compris parmi les professionnels, qui contestent toujours les résultats scientifiques des méthodes juste évoquées, alors qu’ils les acceptent dans bien d’autres situations, dont leurs propres fouilles, simplement parce que leurs opinions prévalent sur des mesures objectives et incontestables.

En fait, pour certains, c’est un peu plus subtil, et ils acceptent les datations qui ne sont pas dérangeantes pour les disciplines de l’archéologie, de la paléontologie, de la préhistoire, parce que ces datations ne viennent pas remettre en cause les chronologies officielles.

Par contre, d’autres datations sont bien plus dangereuses, car elles, elles obligent à reconsidérer les paradigmes actuels des trois disciplines mentionnées précédemment, et là, ce n’est pas tolérable.

C’est peut-être la raison pour laquelle le rapport mandaté par le gouvernement français, dans le courant des années quatre-vingts a été partiellement publié, mais jamais en totalité, depuis lors, mais ce qui en fut publié attestait l’authenticité du site et de son mobilier.

J’ai pris cet exemple pour évoquer que, malgré ce que je viens de mentionner, vous trouvez partout des discours, sur Glozel qui vont de la fraude générale à des discussions filandreuses pour tenter de jeter le doute sur ce qui ne l’est plus, douteux, c’est à dire l’authenticité, par exemple en évoquant le fait que certaines pièces seraient vraies et d’autres ne le seraient pas, etc…

Y compris dans Wikipedia, dont il est établi, désormais, que c’est tout sauf une source d’informations objectives sur tous les sujets.

En fait, Wikipedia est parfaitement fiable tant que l’on reste dans des domaines incontestables, comme le Théorème de Pythagore, la Relation de Chasles, la géographie du Bassin Parisien, la chronologie dynastique des Capétiens, etc…, mais dès que les articles portent sur des thèmes sensibles, que ce soit dans les domaines scientifiques, politiques, philosophiques, biographiques, religieux, etc., il convient de montrer la plus grande méfiance.

N’oubliez pas que, Wikipedia, ce sont des rédacteurs anonymes, dont les écrits sont validés par d’autres anonymes, et dont rien ne garantit la compétence et encore moins l’honnêteté intellectuelle.

Vous comme moi, nous pouvons créer un article, ou bien modifier des articles existants, et selon les bons vouloirs de ces superviseurs anonymes, ça passera ou pas.

On est loin des comités de lecture des revues sérieuses dont, au moins, les noms des membres sont connus, bien que, ce n’est pas toujours le cas, non plus, ce qui ouvre la voie à bien des dérives, mais c’est un autre sujet, important cependant.

Tout ce qui précède, au sujet des biais cognitifs et psychologiques des humains, exposés dans un cas précis, celui de Glozel, existe ailleurs, bien entendu, que ce soit en ufologie (même pour les cas les moins contestables) comme en cryptozoologie (et là, je vous laisse faire votre choix).

Alors, il ne faut plus vous étonner de certaines attaques, critiques, amalgames (souvent conscients et donc volontaires, et tirant vers le négatif, bien sûr) envers la cryptozoologie.

Abordez simplement le cas Patterson et Gimlin, non plus avec les connaissances que vous en avez, mais avec un esprit béotien, et allez chercher sur le Net, et vous constaterez vite que le débunkage, la critique, etc., dominent sur la défense et le soutien de l’authenticité.

Et c’est logique car, le cas Patterson et Gimlin, s’il est authentique, c’est la preuve la plus dangereuse à devoir contrer à tout prix, par ceux qui ne veulent pas que ce soit le dit, sur la possible réalité des bipèdes autres.

Des domaines autres sont bien plus tolérants aux amateurs éclairés et expérimentés, mais ce sont des domaines ayant pignon sur rue, dans la sphère scientifique, entre l’astronomie, l’archéologie, etc.

Mais, pour la cryptozoologie, on est en zone sensible, et puis, soyons lucides, les délires des amateurs en astronomie ou bien en archéologie, pour reprendre ces deux cas, il y en a bien moins qu’en cryptozoologie, en ufologie, etc.

Alors, avec la conjonction d’une discipline sulfureuse et d’affidés azimutés, il ne faut plus s’étonner de la voir ostracisée, la cryptozoologie.

D’autant plus qu’une nouvelle galaxie de découverte, sinon un nouvel astéroïde, ou encore, un nouveau site de fouille ou bien un nouvel artefact, cela secoue moins le cocotier scientifique, que de prétendus bipèdes inconnus, par exemple.

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Les Chroniques de MBSnatura (20) : Un Stégosaure serait peu probable

En ce qui concerne le Mokélé-Mbêmbé africain, un supposé Stégosaure serait peu probable, de nos jours, du fait de certains paramètres climatiques et atmosphériques actuels.

Mais je vois que, tout de suite, vous avez une réponse comme quoi ce serait pourtant possible, s’il était plus petit.

Demain, avec ces raisonnements, on aura des Ptéranodons miniatures, des Brontosaures nains, des Yetis de poche, etc.

Décidément, dans leur grande masse, les cryptozoologistes sont incorrigibles, indécrottables, affligeants, dans leur volonté obtuse que si quelque chose, un jour, a cru être vu par quelqu’un, c’est obligatoirement qu’il existe. Aussi je vous avoue que cette tendance, qui continue à vouloir donner une existence réelle au monstre du Loch Ness, par exemple, en dépit de toutes les raisons logiques et scientifiques qui s’y opposent, cela commence vraiment à user ma patience et à amoindrir ma tolérance.

En fonction de toutes les lois connues, de la biomécanique, de la physiologie (y compris celles du métabolisme), de la physique, de la biochimie, de la géophysique, etc., il est possible de déterminer, par avance, pour toute créature, rampante, marchante, volante, nageante, une enveloppe de plausibilité biologique.

C’est à dire, des paramètres de poids, de volumes, de tailles, de besoins alimentaires, etc., minimaux et maximaux, en deçà desquels et au delà desquels une créature biologique, obéissant aux lois qui existent sur cette planète, ne peut pas exister, certaines contraintes ou bien certaines pressions environnementales rendant sa survie, et plus encore sa descendance, impossibles.

Une fois de tels filtres établis, il serait facile, pour tout les cryptides prétendus, de vérifier que, en fonction des informations les concernant, ils sont dans cette enveloppe de survivabilité ou bien ils n’y sont pas.

S’ils y entrent, ils sont possibles (je dis bien possibles, et non pas certains), et dans le cas contraire, ils n’existent pas.

Du coup, on fait un grand ménage dans la ménagerie cryptozoologique, en conservant ce qui peut être pris au sérieux (mais pas encore scientifiquement prouvé), et ce qui relève du grand n’importe quoi (dont on se désintéresse afin de se concentrer sur l’utile).

Nous avons pas mal d’animaux, sur cette Terre, qui sont très proches de ces limites, par le bas (la musaraigne, pour les mammifères) ou bien par le haut (la girafe, toujours pour les mammifères), par exemple.

Pour d’autre animaux, qui seraient envisagés, il est évident, par exemple, qu’un animal à sang chaud, vivant à grande profondeur, en continu, en s’alimentant, par des branchies, en oxygène dissous dans une eau à la limite de l’anoxie, n’est pas possible.

Même chose pour une girafe avec une taille du double ou bien du triple de celle connue, ou encore avec une libellule de deux mètres d’envergure (qui a existé quand la teneur en oxygène était bien plus élevée, dans l’atmosphère), etc.

Voilà de quoi couper court à l’extraordinaire de pacotille, pour le gigantisme.

Et, pour ce qui est de l’extraordinaire par le nanisme, il est plus plausible (cf. les éléphants nains qui furent présents sur certaines îles méditerranéennes), y compris chez nous (les Pygmées).

Mais, la justification par le nanisme ne doit pas être employée, à tout bout de champ, par les cryptozoologistes à tous crins, comme un joker leur permettant de tenter de contourner les arguments solides et fondés contre la survivance actuelle d’animaux de grande taille du passé.

Et d’autant plus que, le nanisme, lui aussi, a ses limites, et notamment climatiques, car, avec des température trop basses, la survie devient bien plus difficile que pour des animaux plus gros, du fait du rapport volume-surface corporelle très défavorable et entraînant une hémorragie calorique, pour les animaux à sang chaud ne pouvant ni hiberner, ni se cacher sous la neige ou bien sous la terre.

On pourrait envisager, pour des sauropodes reliques, un métabolisme lent, limitant le besoin, en volume, de la prise alimentaire journalière, aidé par des températures élevées facilitant le maintien d’une température interne suffisante.

Effectivement, une version miniature, de ce genre d’animaux, est biologiquement possible, et elle entraînerait obligatoirement une nouvelle dénomination Linéenne, choisie par le découvreur, pour ce qui serait le deuxième terme nominatif.

Toutefois, le nanisme ainsi supposé aurait alors une conséquence fâcheuse, pour de tels animaux (y compris d’autres reliques naines d’une époque révolue), et ce serait leur plus grande vulnérabilité à des prédateurs, bien plus rapides et bien plus performant qu’eux, y compris de nos jours.

Imaginez un Sauropode de la taille d’un cheval, confronté à un félin…

Donc, le gigantisme et le nanisme ont leurs limites, des limites qui doivent être prises en compte, dans ce que j’esquissai comme un système de filtres, raisonnés et prouvables, décidant qui est possible et qui ne l’est pas.

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Les Chroniques de MBSnatura (19) : Néandertal

J’ai reçu « Néandertal » qui terminera la liste des titres de fiction cryptozoologique que j’ai réussi à me procurer.

Et après lecture, je ne peux que donner un commentaire très positif sur ce récit, qui, comme les précédents, allie le plausible au possible, en allant loin dans la complexité, pour ce qui est de la situation des Hominidés présents.

Je réalise que presque tous ces romans cryptozoologiques ont un arrière plan commun :

Une équipe de savants qui sont envoyés dans une région éloignée pour une mission dont les buts réels ne sont pas ceux qui leurs ont été présentés.

Cette mission étant commanditée par des entités gouvernementales et/ou des personnages qui tirent les ficelles dans l’ombre au moyen d’une taupe infiltrée dans leur équipe.

Mais ils finissent par réaliser la situation réelle dans laquelle ils ont été plongés.

Et l’aventure se termine différemment de ce que leurs manipulateurs avaient pensé arriver à obtenir.

Je souligne que, aussi étonnamment que cela puisse paraître, ce genre de récit n’a rien de très imaginaire, car, des professionnels amenés à travailler, à leur insu, pour des commanditaires occultes, cachés derrière des entités écrans, au moyen de fonds spéciaux, avec des objectifs autres que ceux qui ont été présentés aux professionnels, c’est même une situation presque courante, y compris le placement, au sein de l’équipe, de taupes chargées de surveiller ce qui se passe, ou bien devant utiliser la situation créée et l’équipe constituée pour accomplir subrepticement une autre mission que celle officielle.

J’aimerais mentionner que seul le gros pavé semble exister, puisque les livres de fictions cryptozoologiques que j’ai lus, grâce à vous, ont tous des paginations conséquentes.

Par contre, et a contrario du cas de la Science-Fiction, ne semblent pas exister des récits courts, en fiction de cryptozoologie, du type de la nouvelle de moins de 15 000 mots, sinon plus court encore.

Et c’est dommage car, en ce qui me concerne, autant les grandes fresques, sur des milliers de pages, et de nombreux tomes, m’ont toujours rebuté, et je n’en lis d’ailleurs jamais, autant j’apprécie beaucoup les récits très courts, parfois d’une dizaine de pages seulement, mais dont l’inventivité est souvent bien supérieure, et elle mène fréquemment à des réflexions bien plus intenses et profondes que des récits qui « tirent à la ligne », notamment en Science-Fiction.

Je vais, momentanément, clore ce thème, celui de la littérature de fiction cryptozoologique, pour évoquer le fait que la Science Fiction est souvent de la xéno-cryptozoologie, également, de par les formes de vies extraterrestres qui la peuplent, et c’est d’ailleurs un de mes thèmes préférés, en ce domaine littéraire, mais où j’apprécie aussi le thème de la xéno-archéologie, qui existe également.

 

 

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Les Chroniques de MBSnatura (18) : Du « monstre » du Loch Ness

Concernant le « monstre » du Loch Ness, j’exprime mon étonnement que cette histoire ait pu durer aussi longtemps, et que les contre-argumentations solides (dont certaines furent précoces), car basées sur les lois de la biologie, de la biomécanique, et celles de la productivité primaire comme secondaire du Loch, n’aient pas été entendues plus tôt, mettant un terme à cette pure illusion.

Je suppose (et d’ailleurs je me demande si cela fut un jour calculé, par un économiste local) que la possibilité illusoire de ce « monstre » avait un certain poids économique dans le contexte de l’activité touristique locale.

De plus cela permit, à bien des écrivaillons et à leurs éditeurs peu regardants, de vendre du papier et de l’encre, sans oublier la presse à sensations, les reportages et docufictions divers et variés (et souvent avariés) de diverses chaînes de télévision.

J’ai aussi réalisé que le fait que des scientifiques et des universitaires vinrent faire des sondages et d’autres expérimentations, sur ce Loch, pour finir par conclure qu’il n’y avait rien, eut un effet paradoxal et contraire à leurs motivations comme à leurs verdicts.

Cet effet, contre-logiquement, eut comme résultat de renforcer, auprès de ceux qui croyaient en ce « monstre », sa réalité, avec le raisonnement que si des scientifiques venaient étudier le Loch, c’est bien qu’il devait y avoir quelque chose de vrai, sinon, ils ne seraient pas venus fouiller le Loch.

Ce phénomène, que la sagesse populaire appelle le « il n’y a pas de fumée sans feu », ne s’applique pas qu’à la cryptozoologie, ou bien à l’ufologie, et il peut expliquer le refus, de la très grande majorité des professionnels et des scientifiques, de se mêler de ces sujets, même pour les contrer, de peur que leur simple implication soit interprétée, par les « croyants », comme une confirmation qu’ils sont dans le vrai, et cela peut aller loin, avec des biais de raisonnements du genre : des scientifiques ont étudié le phénomène, et ils disent ensuite qu’il n’y a rien, mais ce n’est qu’une façade, car, en réalité, il y a bien quelques chose, sinon, ils ne seraient venus enquêter, et leurs dénégations sont donc dictées par la nécessité de ne pas révéler la vérité.

Du coup, et par contrecoup, les scientifiques évitant comme la peste ces phénomènes inexpliqués ou bien contestés, pour les raisons juste mentionnées, ces phénomènes sont ainsi privés d’un travail sérieux réalisé à leur sujet, ce qui permettrait d’en savoir plus et plus exactement en la matière, et ils sont laissés aux branquignols de tous poils.

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Les Chroniques de MBSnatura (17) : Se perdre dans les arguties, en matière de dénomination, peut sembler futile

(Rappel : Les propos de ces Chroniques hebdomadaires n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions des administrateurs du site et de l’Abepar asbl)

Se perdre dans les arguties, en matière de dénomination, peut sembler futile, mais quand même.

Soyons lucides, se dénommer cryptozoologiste, cela va finir par être aussi connoté que ce ne l’est déjà pour le terme « ufologiste », et donc, pas en bien. Continuer la lecture

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Les Chronique de MBSnatura (16) : Réseau informationnel et réseau communicationnel

Il faut bien avoir conscience que nous sommes insérés dans un réseau informationnel qui est en fait un réseau communicationnel, car, son intention n’est pas toujours d’informer (au sens de donner des éléments complets et précis et véridiques de tout ce qui se passe), mais, et de plus en plus, de communiquer (ce qu’il juge opportun de communiquer, quand il le juge utile pour lui, et sous la forme qu’il estime devoir être utilisée).

Déjà, il y plein de filtres, entre des faits réels et leur arrivée à notre connaissance. Continuer la lecture

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