En 2010, 208 espèces ont été découvertes dans la région du Mékong

Parmi les découvertes les plus étonnantes, on trouve le rhinopithèque de Stryker (Rhinopithecus strykeri). Découvert dans l’état de Kachin, ce singe se protège de la pluie en mettant sa tête entre ses genoux afin de protéger son nez retroussé.

Parmi les 28 reptiles découverts, le plus spécial est sans aucun doute le Leiolepis ngovantrii. Ce lézard exclusivement femelle se reproduit par clonage, sans besoin de mâle.

Cinq espèces de plantes carnivores ont aussi été mises au jour en Thaïlande et au Cambodge. Certaines d’entre elles sont capables d’engloutir de petits rats, des souris, des lézards et même des oiseaux.

« Si ces découvertes sont nouvelles pour la science, de nombreuses autres espèces sont déjà menacées d’extinction ou éteintes, comme le rhinocéros noir de Java au Vietnam. » déclare Stuart Chapman, directeur de la conservation pour la région du Mékong.

« Il est aujourd’hui primordial que les gouvernements des 6 pays qui se partagent la région du Mékong investissent dans la protection et la gestion de la biodiversité, un moyen pour assurer une stabilité à long terme face aux changements environnementaux globaux. » conclut Stuart Chapman.

Ces 6 pays se réunissent la semaine prochaine au Myanmar pour discuter de l’avenir de leur coopération économique.

Nous leur demandons de mettre la préservation des richesses naturelles de la région au centre des négociations.

(d’après le site du WWF Belgique http://kids.wwf.be/fr/inc=page&pageid=news&id=808 )

 

Ce contenu a été publié dans Brèves, Brêves Décembre 2011, Brèves Février 2011, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.