Zana aurait peut-être été un yéti, selon des tests ADN (par Taku Dzimwasha)

FSV du CaucaseZana aurait peut-être été un yéti, selon des tests ADN

Au fil des observations enregistrées dans l’Himalaya et en Amérique du Nord, le mythe du Bigfoot a attisé la curiosité des gens depuis des siècles.

Aujourd’hui, un généticien renommé affirme avoir trouvé la preuve formelle qu’une femme ayant vécu en Russie au XIXe siècle aurait pu être un yéti.

Le Professeur Bryan Sykes de l’Université d’Oxford pense qu’une imposante femme nommée Zana avait une souche d’ADN d’Afrique de l’Ouest appartenant à une sous-espèce des humains contemporains.

D’après les descriptions, elle ressemblait à une bête sauvage, et d’après le rapport qu’un zoologiste russe a écrit en 1996 dans le Times, «sa plus terrifiante caractéristique était son expression, qui était purement animale».

L’homme qui a organisé de nombreux comptes rendus de témoignages oculaires concernant Zana a écrit: «Sa puissance musculaire était énorme».

«Elle était capable de battre un cheval à la course et de traverser à la nage la rivière Moska, et cela même en cas de marée haute de forte amplitude».

Certains ont soutenu qu’elle était une esclave évadée de chez les Ottomans, mais le Professeur Sykes affirme que son «ADN spécifique» réfute cette théorie.

L’analyse de son ADN révéla qu’elle était «100% africaine», mais qu’elle ne partageait avec les populations africaines modernes que de très maigres ressemblances physiques ou génétiques, selon Sykes.

Il pense que ses ancêtres étaient venus d’Afrique il y a environ 100.000 ans et qu’ils auraient vécu dans les régions reculées du Caucase de génération en génération.

Zana fut finalement «apprivoisée» par le noble qui l’acheta comme servante et qui la garda sur son domaine à Tkhina, dans la République d’Abkhazie, selon les archives locales.

Elle fut décrite comme un être incroyablement musculeux, qui dormait dehors et courait nu, jusqu’à ce qu’elle meure sans avoir quitté le domaine en 1890.

Certains collègues du professeur doutent de ses précédentes découvertes, incluant l’affirmation de l’existence d’une espèce d’ours inconnue susceptible d’expliquer les rapports d’observations de Yéti au Bhutan.

Malgré le manque de preuves formelles provenant de l’analyse des prétendus «poils de Yéti», il déclare avoir développé une forte intuition que «quelque chose se trouve là-bas» après s’être entretenu avec des dizaines de témoins

Le Professeur Sykes n’a pas pu confirmer que le yéti, l’almasty russe ou encore «Bigfoot» puisse être le meilleur candidat à la survivance d’une race «d’hommes-singes» anthropomorphes.

Il explique: «Beaucoup plus de gens tentent de trouver le Bigfoot, mais selon moi, le yeti ou l’almasty, qui vivent dans des régions inaccessibles et presque dépourvues de population, sont les candidats les plus probables».

Depuis l’écriture de son livre, Sykes affirme avoir fait de nouvelles découvertes au sujet de Zana qu’il fera paraître dans une revue scientifique faisant l’objet d’une rédaction collective.

D’après Yahoo News  (Merci à Manon Lemaire pour la traduction)

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