Des tests d’ADN pour prouver l’existence du monstre du Loch Ness
Par Emilia CAPITAINE
Une équipe de scientifiques a pour ambition de résoudre le mystère du monstre du Loch Ness. Pour cela, elle effectuera des tests ADN dans l’eau du lac afin de détecter des anomalies.
Un scientifique veut prouver l’existence du monstre du Loch Ness
Le professeur Neil Gemmell, de l’université d’Otago en Nouvelle-Zélande, veut analyser des échantillons de l’eau du lac Loch Ness, situé dans les Highlands en Ecosse, afin de déterminer si le monstre du Loch Ness, aussi surnommé Nessie, existe vraiment, et ainsi résoudre l’un des plus célèbres mystères de l’histoire.
Pour ce faire, le professeur Gemmel et son équipe vont avoir recours à l’ADN environnemental pour surveiller la biodiversité marine. « A partir de quelques litres d’eau, nous pouvons détecter des milliers d’espèces, des baleines, aux requins, en passant par le plancton » a-t-il déclaré dans les colonnes du journal britannique The Sun .
Des tests d’ADN qui détecteront les anomalies
Selon le professeur Gemmel, les technologies génomiques sont suffisamment avancées pour repérer d’éventuelles anomalies : « nous pouvons comparer les données collectées à des bases de données qui contiennent des séquences longues et qui couvrent la majorité des espèces vivantes connues. S’il y a quoi que ce soit d’inhabituel dans le lac du Loch Ness, il est probable que ces outils d’ADN puissent en apporter la preuve« .
Alors que cela fait trente ans que des scientifiques ou des curieux tentent de percer le mystère du Loch Ness, l’initiative du professeur Gemmel a été bien accueillie. Interrogé par The Sun, Steve Feltham, qui s’intéresse depuis 26 ans au cas du Loch Ness, a salué le projet : « Si vous pensez que vous pouvez l’identifier, allez-y » s’est-il exclamé.
(D’après CLUBIC )
PS : un autre article qui en parle sur Planet.fr
Selon nous, il n’arrivera à aucun élément concluant : Nessie étant, selon Adrian Shine, une chimère scientifique, soit la conjonction de phénomènes climatiques (mirages), hydrologiques (themocline, courants aquatiques) et zoologiques (phoques, oiseaux aquatiques). Ce serait la raison pour laquelle on ne parvient pas à mettre la main sur le « monstre » et que l’on n’y arrivera jamais si on se cantonne à l’idée qu’il s’agit d’une espèce animale. De plus des études de la biomasse du loch faites à la fin du 20e siècle démontrent que le loch ne pourrait nourrir un troupeau d’une vingtaine (le minimum pour assurer un cheptel viable) d’animaux de grande taille. Et même avec une vingtaine d’individus on ne pourrait éviter la consanguinité, il faudrait donc que ces animaux puissent renouveler leur stock génétique avec des populations étrangères.