Le serpent-de-mer, mythe ou réalité ?

Le serpent-de-mer, mythe ou réalité ?

Serpent_de_Mer_British_Banner_1859_2Dans l’imaginaire collectif, le serpent-de-mer est une sorte de monstre aquatique mythique alimentant de nombreuses légendes. Alors que de nombreux marins ont témoigné à travers les âges, la question suivante se pose : existe-t-il vraiment ?

Les récits témoignant d’une observation de serpent de mer sont légion, dans la mer Méditerranée et l’océan Atlantique, ou encore en Asie du sud-est. Dès le XVIe siècle, de nombreux marins ont affirmé avoir vu un monstre de ce type dont la longueur était comprise entre 10 et 30 mètres.
L’entomologiste néerlandais Anthonie Cornelis Oudemans (1858-1943) avait d’ailleurs compilé 187 récits de ce genre dans son ouvrage
The Great Sea Serpent publié en 1882. L’intéressé y évoque le nom Megophias megophias, qu’il identifie comme une sorte de grand phoque encore inconnu. Cette théorie fut par ailleurs très controversée à l’époque où la cryptozoologie, une pseudoscience concernant la recherche des animaux dont l’existence ne peut pas être prouvée de manière irréfutable (Sic! Note de Cryptozoologia), faisait son apparition.

En 1904, l’Académie des sciences française évoquait la possibilité qu’un tel monstre soit un survivant de l’époque tertiaire (Resic!! NdC).
Le terme ichtyosaure fut énoncé, relatif à une sorte de vertébré tétrapode de la classe des reptiles ayant vécu sur Terre entre 250 et 90 millions d’années avant notre ère.
Plus récemment, le cryptozoologiste Bruce Champagne annonçait une compilation d’environ 1 200 récits témoignant d’une observation de serpent de mer.

En définitive, l’épaisse couche de flou recouvrant ces histoires ne permettra peut-être jamais d’y voir très clair.
Et s’il s’agissait du régalec (Regalecus glesneou ruban de mer), le plus long des poissons osseux connus, dont la longueur peut atteindre plus de 10 mètres ?
En tout cas, s’il a été fait dernièrement mention d’un serpent marin récupéré et soigné sur l’île de la Réunion, ce dernier appartenait à l’espèce Pelamis platurus, dont la longueur moyenne dépasse difficilement le mètre.

(D’après SciencePost et  Science & Vie – Zinfos 974)

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