Je viens de terminer le nouvel ouvrage de Mireille Thibault.
Pour rappel
Le Bigfoot est un hominidé bipède nord-américain couvert de poils, et dont la stature moyenne va de 2,13 m à 2,74 m pour un poids allant de 150 à 220 kg. Des légendes le concernant sont rapportées depuis des siècles, autant par les communautés autochtones que par les premiers explorateurs ayant parcouru ces contrées.
Ces récits correspondent curieusement à de nombreux témoignages modernes, comprenant même des enlèvements commis par ces créatures. Diverses variétés d’hominidés ou de grands singes inconnus semblent par ailleurs cohabiter en Amérique du Nord car, outre les Bigfoot – ou Sasquatch – est décrit le skunk ape, ainsi que divers hommes-singes aquatiques.
Dans cet ouvrage l’auteure explore également les diverses preuves recueillies au fil du temps, dont le film de Roger Patterson présentant un Bigfoot femelle filmée en pleine nature ainsi que des empreintes, des vocalisations et des poils recueillis et attribués à la créature, ce qui a permis de procéder à divers tests ADN. L’affaire Iceman est également mentionnée car elle implique deux éminents chercheurs en cryptozoologie qui se sont peut-être retrouvés face au cadavre d’un hominidé moderne inconnu.
L’auteure approfondit également les caractéristiques des grands singes ainsi que des hominidés fossiles en quête de réponse concernant ces créatures qui nous côtoient mais dont nous ignorons toujours la nature.
Notre avis
Ayant déjà eu en main en 2015 son ouvrage précédent [amazon_textlink asin=’2351852117′ text=’Les Hominidés inconnus à travers le monde’ template=’ProductLink’ store=’wwwcryptozool-21′ marketplace=’FR’ link_id=’751eaac6-221d-11e8-8ef4-5fa5e5ddbcdb’] que j’ai critiqué sur ce site-même, je m’attendais au pire.
Je dois cependant reconnaître que cet ouvrage est bien meilleur, même s’il n’est pas exempte de défauts.
Quelques critiques
La première et la plus importante. Mme Thibault ignore que la famille des hominidés comprend les Hommes passés et présents mais aussi les grands singes ainsi que les australopithèques, et que tous sont des primates.
On peut ensuite regretter qu’elle ne soit pas descendue « sur le terrain » pour rencontrer les chercheurs – même au Québec il est possible d’en trouver – ou mené sa propre enquête auprès de témoins directs, là aussi il est possible d’en découvrir si elle ne voulait pas elle-même descendre relever des indices, comme nous le faisons chaque année en Colombie Britannique.
Le chapitre sur les témoignages aurait dû être relu car il « sent » un peu trop la traduction automatique ou littérale.
Enfin, la relecture de l’ouvrage entier aurait pu éviter d’y laisser des fautes d’orthographe et de grammaire.
Même si le lecteur averti n’apprendra pas grand-chose à travers cet ouvrage, par son contenu il reste un bon ouvrage de synthèse pour le néophyte francophone.