Quoi de neuf sur la planète Crypto : un nouveau cétacé, un serpent « disco » et un lémurien

Nouvelle espèce de cétacé au Mexique

La planète est encore très loin d’avoir révélé tous ses secrets, comme le pointe CNN. Des scientifiques qui travaillent sur la côte ouest du Mexique expliquent ainsi avoir découvert une nouvelle espèce de baleine.

Les chercheurs de la Sea Shepherd Conservation Society se trouvaient dans une zone située autour des îles volcaniques de San Benito lorsqu’ils ont fait cette découverte. L’équipe voulait enquêter sur un signal acoustique inconnu et qui avait été enregistré par le passé dans la zone. L’objectif était d’identifier l’espèce de baleine qui en était responsable. Alors qu’ils réalisaient des photographies, des vidéos, mais aussi la capture de nouveaux signaux acoustiques, trois baleines se sont approchées du bateau.

Des analyses génétiques

Si les chercheurs affirment leur confiance après leur découverte, ils attendent toutefois le résultat des analyses d’échantillons qui ont été collectés sur la zone. Ces nouveaux mammifères marins pourraient alors devenir la 24e espèce de baleines à bec connue dans le monde, souligne le Huffington Post. « Cela me donne des frissons quand je pense que nous avons peut-être accompli ce que la plupart des gens pensent impossible : trouver un grand mammifère qui existe sur cette terre et qui est totalement inconnu de la science », souligne le chercheur.

En septembre 2019, lors de la découverte d’une autre espèce appartenant déjà au groupe des baleines à bec, Geo expliquait que ce groupe de mammifères est particulièrement difficile à observer.

Nouvelle espèce de serpent au Vietnam

ImageAprès le Mexique, traversons le Pacifique et rendons-nous au Vietnam

En 2019, des scientifiques américains et vietnamiens faisaient des recherches sur la biodiversité dans la jungle et les montagnes du Vietnam lorsqu’ils sont tombés sur un serpent à l’apparence étrange. Sombre et irisé en même temps, ses écailles entre bleu et vert, petites, striées et aux motifs étranges.

Ils ont repéré le serpent dans la province de Ha Giang, au nord du Vietnam, à la frontière avec la Chine. Un pays qui a l’habitude de manger du serpent puisqu’ils font partie des animaux qui peuplent les plaines, montagnes et jungles du Vietnam.

Quelques indices ont permis aux scientifiques de mieux cerner la nouvelle espèce directement : il n’avait pas de photorécepteurs de lumière vive dans ses yeux, ce qui suggère qu’il vit sous terre ou sous les feuilles. Une vie sous la terre qui les rend d’autant plus difficiles à trouver et étudier.

Les scientifiques se sont alors rendu compte qu’ils étaient en face d’une espèce non découverte (officiellement). « Ce fut un moment vraiment excitant« , a déclaré Aryeh Miller, l’un des chercheurs et membre du Musée national d’histoire naturelle du Smithsonian, sur le blog du Smithsonian.

Une nouvelle espèce de petit lémurien identifiée à Madagascar

Des scientifiques ont identifié une nouvelle espèce de petit lémurien à Madagascar. Appelée Microcebus jonahi ou microcèbe de Jonah, l’animal mesure moins de trente centimètres de long et est déjà, comme ses congénères, en danger d’extinction.

Les microcèbes, primates à la taille extraordinairement petite, comptent désormais un nouveau membre.

Dans une étude publiée par la revue American Journal of Primatologydes scientifiques annoncent en effet avoir découvert une nouvelle espèce de microcèbe. Un petit animal qu’ils ont nommé Microcebus jonahi ou microcèbe de Jonah en hommage au professeur Jonah Ratsimbazafy, un biologiste et primatologue malgache spécialisé dans l’étude et la conservation des lémuriens de Madagascar.

Une centaine d’individus scrutés à la loupe

En raison de leur petite taille et de leur nature nocturne, ces primates sont relativement difficiles à observer dans leur milieu naturel. Distinguer une espèce d’une autre n’est donc pas une tâche aisée. A l’heure actuelle, 25 espèces de microcèbe sont dénombrées mais les chercheurs soupçonnent l’existence de spécimens suffisamment différents pour être considérés comme une espèce à part entière.

Pour remettre le compteur à zéro, une équipe internationale de scientifiques a mené une vaste étude dans le nord-est de Madagascar. Sur un ensemble de cinq sites différents, ils ont analysé un total de 117 individus dont ils ont comparé l’ADN mais aussi les mensurations, la couleur du pelage, les habitudes de reproduction ou encore l’habitat.

Ils ont ainsi constaté que certains microcèbes semblaient appartenir à une lignée suffisamment différente des autres pour être considérée comme distincte

Microcebus jonahi est légèrement plus grand que les autres microcèbes. Il mesure une vingtaine de centimètres de long, du nez à la queue, et pèse moins de 70 grammes.

Ses oreilles sont petites, sa fourrure est courte mais dense et d’une couleur brun rougeâtre. Il se distingue également par la présence au niveau de ses yeux d’une bande blanche qui court jusqu’à son front.

Déjà en danger !

D’après la nouvelle étude, M. jonahi évolue dans une zone forestière limitée au sein du parc national de Mananara‐Nord et dans une forêt communautaire située à proximité du village d’Ambavala. Son habitat couvrirait ainsi une surface très réduite d’environ 1.500 kilomètres carrés et ce, dans une région particulièrement touchée par la déforestation.

 

 

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