Le Dr. Roy Mackal nous a quittés…en septembre dernier

Roy MackalLoren Coleman, le fondateur du Musée International de Cryptozoologie à Portland (Maine) ce mois-ci a annoncé la mort de Roy Mackal, 88 ans, professeur associé en biochimie à la retraite auprès de l’université de Chicago, survenue le 14 septembre 2013.

Mackal a servi dans la Marine américaine et les Fusiliers marins pendant la Seconde Guerre mondiale.

Après s’être inscrit à l’université de Chicago, il a obtenu une licence en 1949 et un doctorat en biochimie en 1953. Mackal s’est consacré à la recherche sur les virus et a déposé des brevets impliquant des agents pathogènes biochimiques et viraux ainsi que concernant une découverte capitale pour aider à récupérer des ballons météorologiques.

Il a été marié quatre fois.

Certaines personnes partagent l’avis qu’il fut l’inspirateur de Steven Spielberg pour les films d' »Indiana Jones”, a affirmé Coleman .

À partir de 1965 et dans les années 1970, il a été  directeur du Bureau d’Investigation des Phénomènes du Loch Ness en Ecosse, organisme qui a utilisé le traque au sonar pour essayer de trouver Nessie.

Il croit avoir aperçu une fois le rôdeur du loch, mais également les éclaboussements et claques sur l’eau du Mokele-mbembe africain.

“Il était 18h00 et le loch était plat et calme”, a-t-il dit dans une interview au Sun-Times,  en 1985. “Subitement, l’eau près de mon bateau a commencé à bouillir et à tourbillonner et le dos d’un animal s’est montré, émergeant à 8 pieds hors de l’eau. La peau était luisante et noire et très lisse. J’ai vu quelque chose comme une nageoire émergeant de la peau. Alors, dans un énorme plouf, il a disparu.”

“À ce jour, quand quelqu’un me demande, ‘Croyez-vous qu’il y a un monstre dans Loch Ness ? ’ mon estomac fait un tour”, dit-il au magazine People en 1981. “Je sais ce que j’ai vu.”

Le frisson de la chasse s’est reproduit dans la jungle africaine quand il a cherché une créature effrayante connue depuis des centaines d’années, le Mokele-mbembe. Son nom se traduit par “celui qui arrête l’écoulement de fleuves.” Basé sur les descriptions des indigènes  il s’agirait d’une créature à cou long, à la longue queue, Mackal concluait que “nous avions affaire à un petit dinosaure sauropode.”

Mais après deux voyages sur les traces du survivant congolais, “tout ce que nous avons récolté ce sont des empreintes de pas”, a t-il confié au The Scientist Magazine en 1993.

Il est l’auteur des livres “A Living Dinosaur? In Search of Mokele-Mbembe », “The Monsters of Loch Ness” et “Searching for Hidden Animals.”

Ce contenu a été publié dans Brèves, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.