Doit-on réécrire l’histoire de l’Amérique ? Une espèce d’hominidés y vivait 115 000 ans plus tôt que prévu

Doit-on réécrire l’histoire de l’Amérique ? Une espèce d’hominidés y vivait 115 000 ans plus tôt que prévu

nouvel hominidé USADe nouveaux ossements retrouvés près de San Diego, aux États-Unis, suggèrent qu’une espèce d’hominidés vivait en Amérique du Nord 115 000 ans plus tôt que ce que nous pensions. Cela bouleverse ainsi l’histoire du Nouveau Monde.Christophe Colomb ne fut bien évidemment pas le premier Homme à fouler les terres américaines. Les Indiens non plus d’ailleurs. Les premiers humains à mettre les pieds aux États-Unis sont arrivés il y a environ 25 000 ans…

Du moins, c’est ce que nous pensions !

De nouvelles fouilles menées sur un site archéologique traversant l’autoroute 54 à San Diego, en Californie, ont permis de mettre au jour les estimations grâce à la découverte de nouveaux ossements.

« Les traces retrouvées suggèrent qu’une espèce d’hominidés vivait en Amérique du Nord au moins 100 000 ans plus tôt que ce que nous pensions, peut-être 115 000 ans », explique Judy Gradwohl, du Musée d’Histoire Naturelle de San Diego et principale auteure de cette étude publiée ce mercredi dans la revue Nature.

Des outils de pierre et des ossements d’un mastodonte, un ancêtre de l’éléphant aujourd’hui disparu, portant selon eux les traces d’une intervention humaine ont en effet été mis au jour.

« Des os et plusieurs dents prouvent clairement que des humains les ont volontairement cassés en faisant preuve d’habilité et d’expérience », relève notamment Steve Holen, coauteur de l’étude, dans un communiqué du Musée d’Histoire Naturelle de San Diego.

Au fil des centaines de milliers d’années, les sols font face à de minuscules changements sismiques. Ces forces de poussée et de traction écrasent les os, déchirent les restes humains et d’animaux et transforment les solides en poussière. Mais ces restes ne montrent pas les signes des schémas typiques de désintégration.

Beaucoup de fragments semblent avoir été fracturés peu de temps après la mort de l’animal, suggérant ainsi l’intervention de « quelque chose » ou plus probablement « quelqu’un » d’autre que les processus naturels. En outre, les os ne semblent avoir été enterrés de manière volontaire.

Concernant les auteurs de ces marques, les chercheurs suggèrent « une espèce d’hominidés pour le moment inconnue », du moins, pas encore identifiée et « probablement éteinte ».

Alors qui étaient-ils ? Depuis quand étaient-ils là ? Comment sont-ils arrivés ? Pour les chercheurs, il ne s’agit pas d’Homo Sapiens. Ils tableraient pour l’un de ses cousins disparus, Homo erectus, Néandertaliens ou même des Denisoviens.

(Source SciencePost.fr)

Notre commentaire 

L’auteur de l’article aurait du écrire homininé plutôt que hominidés. Les Grands Singes africains, les australopithèques et les Hommes sont des hominidés, mais seuls les Hommes (Homo sp) et les australopithèques sont des homininés car ils sont bipèdes.

Si cette découverte, la première d’un homininé non Homo sapiens en Amérique, se confirme ce sera une avance majeure pour la reconnaissance de l’existence du Bigfoot/Sasquatch.

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