Quoi de neuf ? Requin, Guêpe géante, Nessie…

Quoi de neuf ? Requin, Guêpe géante, Nessie…

Ces derniers temps j’ai été relativement absent sur mon blog, non pas parce que je me bronzais sur une plage des Caraïbes (tiens, pourquoi les Caraïbes?) mais parce que je préparais tout le travail nécessaire (et ce n’est pas fini!) à l’organisation du prochain colloque Européen de Cryptozoologie « Du Yéti au Monstre du Loch Ness » qui sera couplé cette année avec la formation « Je deviens Cryptozoologue », mais cela je vous en parlerai dans quelques jours.

Pendant que j’étais ailleurs le monde des découvertes spectaculaires n’est pas resté inactif et quelques nouveaux animaux ont fait leur entrée dans  l’univers de la zoologie.

Reste la question qui m’interpelle : pourquoi aurais-je été me faire bronzer aux Caraïbes et pas – comme tout le monde- en Espagne ou à la Côte d’Azur (bien qu’avec les chaleurs actuels ici ce ne soit pas bien nécessaire)? En fait, c’est peut-être en pensant inconsciemment à la nouvelle espèce de requin qui vient d’être découverte dans le Golfe du Mexique et qui ouvre la petite liste des découvertes très récentes…

Une nouvelle espèce de requin nommée en l’honneur de « Shark Lady », une pionnière de l’ichtyologie

Squalus clarkae

Comme je viens de vous l’annoncer une nouvelle espèce de requins a découverte dans l’océan Atlantique. Elle a été nommée Squalus clarkae en hommage à Eugenie Clark, pionnière de l’étude de ces animaux.

Eugenie Clark, aussi surnommée « Shark Lady », a été une pionnière de l’étude des requins mais aussi l’une des premières femmes reconnues dans le domaine de la biologie marine, un secteur à l’époque dominé par les hommes. « C’est une mère pour nous tous. Ce n’était pas seulement la première femme spécialiste des requins, c’était l’une des premières personnes a étudié ces animaux« , explique dans un communiqué la scientifique Toby Daly-Engel.

Avec son équipe, elle a tenu à rendre hommage à cette femme en baptisant une nouvelle espèce de requins Squalus clarkae. Leur étude est parue en juillet 2018 dans la revue ZooTax

L’apport indispensable des analyses génétiques

Dans un premier temps, les chercheurs affiliés à l’Institut technologique de Floride (Etats-Unis) ont cru que les animaux observés appartenaient à l’espèce Squalus mitsukurii, nommée plus couramment « Aiguillat épinette ».

Des analyses morphologiques et génomiques ont finalement prouvé que ces spécimens découverts dans le Golfe du Mexique et à l’ouest de l’océan Atlantique, représentent une nouvelle espèce.

« Les requins des grands fonds sont tous façonnés par les mêmes pressions évolutives donc ils se ressemblent beaucoup« , a déclaré la chercheuse.

C’est dans ce contexte que les analyses génétiques se montrent indispensables, une étude morphologique ne suffisant pas. Différencier au mieux les espèces permet aux chercheurs de proposer des mesures de conservation adaptées à chacune d’elles.

Cette nouvelle espèce de guêpe va hanter vos cauchemars

La seconde découverte que j’ai listée ici appartient au monde des insectes.
Dans son article pour  Science Postnous apprend que des chercheurs ont publié il y a quelques jours une description détaillée de ce nouveau spécimen, ainsi que six autres nouvelles espèces de guêpes, dans la revue ZootaxaC. crassicaudata. Cette espèce qui mesure à peine 9,8 millimètres de long, possède un dard qui représente environ la moitié de sa longueur. « Nous trouvons de nouvelles espèces tout le temps, mais seulement quelques-unes d’entre elles sont si excitantes », explique Ilari Sääksjärvi, entomologiste à l’Université de Turku en Finlande et co-auteur du document. Et pour cause : C. crassicaudata est une guêpe dite « parasitoïde », c’est-à-dire qu’elle pond ses œufs sur – ou pire encore – dans les corps d’autres insectes.

Bien que ces guêpes aient l’air effrayantes et que les hôtes qu’elles choisissent pour leurs œufs subissent une mort cruelle et lente, ces parasitoïdes sont importants pour contrôler les populations d’autres ravageurs, selon l’Université du Maryland (États-Unis).

Il existe de nombreuses espèces de ces guêpes, mais la plupart sont si petites qu’elles sont rarement observées. En tant que groupe, en revanche, elles sont de véritables alliées des jardiniers. Notons par ailleurs que les guêpes parasitoïdes sont très sensibles aux insecticides : il est donc nécessaire d’éviter ou de limiter l’utilisation de pulvérisations chimiques.

La guêpe émeraude, par exemple, est une espèce bien connue qui s’attaque aux blattes. Son venin va intoxiquer le système nerveux du nuisible, et laisser aux larves tout le loisir de dévorer le cafard de l’intérieur alors que ce dernier est encore vivant. Pire encore : la piqûre de cette guêpe contient un cocktail de composés neurotoxiques bloquant les récepteurs des neurotransmetteurs permettant d’initier le mouvement. Cette dernière peut alors contrôler le cafard, se donnant le droit de choisir le lieu de naissance de ses larves. Charmant.

L’Ecosse a un plan dans le cas où le Monstre du loch Ness serait découvert 

 Un plan d’action pour gérer la capture de « Nessie »

Loch Ness, Royaume-Uni : carte

Le plan a été rédigé par le Scottish Natural Heritage (SNH), qui est financé par le gouvernement écossais.

Le SNH a déclaré qu’il « dépoussiérerait » le plan et le mettrait en action si la bête légendaire était découverte, a rapporté la BBC. Et les fonctionnaires devraient prélever un échantillon d’ADN du monstre afin que les scientifiques puissent étudier la créature. Ensuite, il devrait être relâché dans le lac avec des mesures mises en place pour s’assurer qu’il ne soit pas dérangé – car ce serait une espèce extrêmement rare nécessitant une protection.

Le SNH, qui fait la promotion de la faune et des habitats naturels écossais, a déclaré que le plan vieux de 17 ans restait pertinent encore aujourd’hui.

Nick Halfhide, un membre de l’organisation, a déclaré: « Il y avait beaucoup d’activités sur le lac à l’époque à propos de Nessie. Ainsi, en partie pour s’amuser et en partie plus sérieusement, nous avons élaboré un plan d’urgence sur la façon dont nous aiderions Nessie si et quand il sera trouvé. Certaines des leçons que nous avions apprises dans ce cadre ont été utiles lorsque nous avons réintroduit des espèces comme les aigles de mer. Elles ont également été utiles lorsque, il y a quelques années, quatre nouvelles espèces ont été découvertes dans la mer au large de la côte ouest.

La quête du monstre du Loch Ness continue

D’après Halfhide, le plan devrait être mis à jour lorsque Nessie sera découvert, et les communautés locales et les entreprises des rives du Loch Ness seront consultées. Selon les rapports, le monstre du Loch Ness ressemblerait à un plésiosaure, un ancien monstre marin qui s’est éteint avec les dinosaures.

Plus tôt cette année, une équipe internationale de scientifiques a recueilli des échantillons d’ADN dans l’environnement du Loch Ness pour analyse. Peut-être découvriront-ils les premières traces concrètes de Nessie !

(D’après le Huffington Post  )

Une nouvelle espèce de serpent extrêmement venimeuse découverte en Australie (vidéo)

La vidéo diffusée sur YouTube par le journal The Daily Mail montre une espèce jusqu’à présent totalement inconnue du serpent appelé «bandy-bandy» et réputé pour sa morsure mortelle.

Le serpent a été découvert par le professeur de l’université de Queensland Brian Fry qui menait son équipe à la recherche de serpents aquatiques.
Chemin faisant, les chercheurs sont tombés sur un serpent qui se reposait tranquillement sur un bloc en béton. Il s’agissait d’une nouvelle espèce du serpent de type «bandy-bandy».

«Le bandy-bandy étant un serpent qui se cache dans le sable, nous avons été très étonnés de le trouver se reposant en plein jour sur un bloc en béton. Après un court examen, il s’est avéré que le serpent retrouvé représentait une nouvelle espèce visuellement et génétiquement différente de celles qui se trouvent sur le littoral est de l’Australie et à l’intérieur du pays», a précisé le professeur.

(D’après Sputnik)

Voilà qui clôture les dernières découvertes (dont j’ai eu connaissance) du monde animalier.

Et moi en attendant de nouvelles découvertes je retourne vite fait dans ma caverne pour préparer les prochains événements dont je vous parlais en début d’article.

Et n’hésitez pas à me laisser un commentaire ci-dessous, par exemple si vous avez connaissance d’une découverte qui m’aurait échappé ou que vous voulez me dire tout le mal (mais le bien, c’est mieux!) que vous penser de ces découvertes, etc…

E. JOYE

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