Quoi de neuf sur la Planète Crypto? Espèces nouvelles, Yéti, Monstre du loch Ness, etc…

Quoi de neuf sur la Planète Crypto? Espèces nouvelles,Yéti, Monstre du loch Ness, etc…

Selon un rapport de WWF-Myanmar publié le 12 décembre 2018, 157 nouvelles espèces de plantes et d’animaux ont été découvertes dans la région du Grand Mékong l’année dernière, dont 39 en Birmanie. Parmi ces 157 espèces, trois mammifères, 14 amphibiens, 23 poissons, 26 reptiles et 91 plantes.

En Birmanie, de nouvelles espèces de chauve-souris, de poisson-chat et de serpent ont été entre autres découvertes. “Il y a encore de nombreuses autres espèces qui attendent d’être découvertes, et malheureusement nombre d’entre elles vont disparaitre avant que cela n’arrive”, s’alarme Stuart Chapman, directeur régional de WWF Asie-Pacifique. “C’est une course contre la montre afin d’annoncer chaque nouvelle espèce pour que des mesures soient prises pour la protéger avant qu’il ne soit trop tard”ajoute-t-il.

25 ans à traquer le yéti pour faire tomber le mythe.

-Christophe Hagenmuller a rencontré le yéti, ou plutôt sa dépouille. Entretien avec cet explorateur, très sérieux, qui a contribué à faire aboutir l’une des plus grandes enquêtes scientifiques internationales sur la mystérieuse bête.

Il a fourni de précieux poils qui ont été soumis à une analyse ADN. Ses échantillons ramenés du Zanskar ont permis de démontrer que la bête est un ours…

(Enfin, ce serait plus juste de dire que c’est une partie de la réponse… Note de Cryptozoologia)

Découvrez ici la vidéo.

Monstre du Loch Ness : un nouveau témoin affirme l’avoir photographié

Il y a ceux qui croient au Père Noël, ceux qui pensent que le Yéti existe et il y a ceux qui sont persuadés que Nessie habite bien les eaux écossaises. D’ailleurs, une photo d’une étrange créature récemment prise par un historien sur les bords du Loch Ness pourrait bien appuyer ceux qui veulent alimenter la théorie de son existence

Mettez au défi n’importe qui, même le plus cartésien d’entre tous, de longer leLoch Ness sans y jeter un coup d’œil pour apercevoir ne serait-ce qu’un mouvement suspect qui pourrait témoigner de l’éventuelle présence de Nessie !

« On a beau être logique et rationnel, on aime tous un peu y croire », confie Fiona, une franco-écossaise qui se rend régulièrement dans la région pour rendre visite à sa famille.

C’est pourquoi lorsque Ricky D. Phillips a publié sur son compte Facebook une photo d’une créature qui pourrait être le célèbre monstre, on a tous eu envie de s’y attarder. Maxisciences vous raconte l’histoire de ce cliché qui relance la légende.

Une crête et un long cou

Plésiosaure, esturgeon, anguille géante, silure glane XXL… Toutes les hypothèses concernant la nature de l’étrange créature qui habiterait les eaux sombres du Loch Ness (Ecosse) circulent depuis sa supposée première apparition au Moyen-Age.Et les chasseurs de monstre, généralement armés d’appareils photos, de gros zoom et d’énormément de patience n’ont jamais manqué sur les rives du lac, espérant capturer au moins visuellement Nessie.

Ironiquement, c’est pourtant par hasard, qu’a été prise, le 13 décembre dernier, la photo d’une bête curieuse qui pourrait être le monstre tant convoité. Historien et auteur de best-sellers, notamment de livres de guerre, Ricky D Phillips est également guide touristiqueEt c’est justement après avoir accompagné, la semaine dernière, un groupe de visiteurs étrangers partis faire une croisière sur le célèbre Loch que le trentenaire originaire d’Edimbourg a croisé la vue d’un potentiel Nessie.

Parti se reposer sur les bords de la Rivière Oich, affluente au Loch Ness, c’est à 14h40 qu’il a aperçu à moins de 10 mètres de la rive une étrange silhouette. Il s’est alors saisi de son smartphone pour utiliser le zoom de l’appareil-photo. «C’était une créature grise, aux allures d’oiseau, qui évoluait dans une étendue d’eau grise. Son cou mesurait entre 3 et 4 pieds (entre 90 cm et 1,20 m, ndlr), sa tête faisait la taille d’un ballon de rugby et avait une sorte de crête qui lui barrait les yeux. Cela m’a laissé perplexe. Elle s’est retournée et a disparu en quelques secondes », a-t-il confié au quotidien britannique The Sun.

Un bruit à la Dark Vador

Ricky D. Phillips a également raconté que la semaine précédente, alors qu’il se promenait dans les mêmes environs, il avait déjà entendu un bruit qui avait attiré son attention.« Le son était presque métallique mais comme si on soufflait de l’air.Cela m’a rappelé le bruit que fait Dark Vador ».L’auteur du cliché, qui a depuis fait le tour du monde, a ajouté qu’il était habitué à nager et à naviguer avec des baleines, des dauphins et qu’il avait déjà vu des centaines de phoques, très présents dans la région, mais qu’il n’avait jamais entendu un tel son. Malgré la bizarrerie du bruit, il avait finalement décidé de passer son chemin et de ne pas trop s’attarder. Etait-ce le cri de Nessie ?

Une observation officiellement enregistrée

Pour l’instant, la photo a été validée et enregistrée par The Official Loch Ness Monster Sightings Register,le registre officiel qui répertorie les observations de tout mouvement ou apparition suspects sur le Loch et qui semblent plausibles. 14 observations ont été enregistrées en 2018. La dernière remonte… à hier, le 19 décembre !Une Anglaise affirme avoir vu, en regardant en direct la webcam installée au bord du lac,« quelque chose qui remontait lentement le loch ». D’après elle, ce n’était ni un bateau ni une embarcation mais « quelque chose d’animé et de couleur sombre qui a disparu dans l’eau avant de réapparaître ».

Malheureusement, aucune photo ni capture d’écran n’a pu saisir ce spectacle.

Une nouvelle espèce de serpent découverte dans le ventre d’un autre serpent

L’estomac d’autres animaux du même sous-ordre ne serait probablement pas considéré par la plupart des gens comme un endroit où l’on peut découvrir une nouvelle espèce, mais c’est exactement le cas d’une récente découverte : dans les entrailles d’un serpent venimeux d’Amérique centrale (Micrurus nigrocinctus). En effet, des herpétologistes y ont découvert les restes d’un serpent encore inconnu de la science.

Micrurus nigrocinctus est un serpent coloré venimeux d’Amérique centrale qui mange d’autres petits serpents. Un spécimen récolté en 1976 au Chiapas, dans le sud du Mexique, avait dans son ventre un mystérieux serpent. Il n’a pas été décrit immédiatement et a été conservé pendant plus de 40 ans.

Récemment, des chercheurs ont donc indiqué que ce serpent faisait partie d’une espèce inconnue et publient leurs conclusions dans Journal of Herpetology. Les chercheurs l’ont appelé Cenaspis aenigma, que l’on pourrait traduire par le mystérieux dîner-serpent (cena pour dîner, aspis pour serpent, et aenigma pour mystère ou énigme).

 

Reconstruction artistique de la nouvelle espèce Cenaspis aenigma, le « mystérieux serpent repas ». © Campbell et al., Journal of Herpetology

Reconstruction artistique de la nouvelle espèce Cenaspis aenigma, le « mystérieux serpent repas ». © Campbell et al., Journal of Herpetology

 

D’après le National Geographic, le nouveau serpent présente des caractéristiques particulières concernant la forme de son crâne et l’enveloppe de son hémipénis (organe de reproduction mâle). Au vu de ses dents et de son squelette, Cenaspis aenigma serait un serpent fouisseur qui se nourrirait d’insectes et d’araignées. Cependant, aucun individu vivant n’a été repéré.

C’est l’herpétologue Jonathan Campbell de l’Université du Texas et ses collègues, qui ont à présent terminé cette étude, et ont pu se renseigner sur le serpent Cenapsis.

(Pour des informations plus complètes sur cette découverte : Trust my Science )

Climat : une nouvelle espèce d’amphibien ironiquement baptisée « Donald Trump »

Le nom de la créature récemment découverte au Panama, dont la particularité est d’enfouir sa tête dans le sable, fait référence au climato-scepticisme du président américain.

Donald Trump a donné son nom à un animal. En l’occurrence, un amphibien aveugle tout juste découvert, et cela n’a rien d’une coïncidence. En effet, selon la BBC, c’est après avoir remporté une vente aux enchères qu’une société de matériaux de construction durables a choisi de l’appeler Donald Trump, en raison de son comportement qui ressemble à la position du président américain sur le changement climatique.

Dermophis donaldtrumpi

Dermophis donaldtrumpi a été découvert au Panama et c’est sa propension à s’enfoncer dans la terre qui a inspiré l’entreprise EnviroBuild à le nommer ainsi. La société britannique a gagné ce privilège en déposant la modique somme de 25.000 dollars (22.000 euros) au cours d’une vente aux enchères organisée par l’ONG américaine Rainforest Trust, organisée afin de récolter des fonds pour la protection des forêts tropicales.

Cette espèce est « particulièrement sensible (…) et risque donc de disparaître du fait de la politique climatique de son homonyme, déclare-t-il dans un communiqué, avant d’expliquer qu' »enfouir sa tête sous la terre aide Donald Trump à éviter un consensus scientifique sur le changement climatique anthropique ». Le ton est sérieux mais la société se permet d’ajouter une certaine touche d’humour au projet, comme ce montage photo publié sur Twitter ainsi que sur son site Twitter .

Outre son retrait de l’accord de Paris sur le climat, le président des États-Unis avait notamment déclaré en novembre dernier qu’il ne croyait pas aux conclusions du rapport de sa propre administration sur les effets du changement climatique et l’impact économique que celui-ci aurait sur les États-Unis.

(D’après RTL)

Vendre le nom des animaux nouvellement découverts pour sauvegarder l’environnement ?

Ce sont chaque année 10, 15, 20.000 espèces ou plus qui sont découvertes et « décrites ». Il faut bien leur donner un nom, mais faut-il le faire payer ?

La communauté scientifique organise la façon dont sont classées les espèces, se remettant perpétuellement en cause sur la classification elle-même et ce pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Mais cette même communauté scientifique n’impose pas de limites particulières aux noms donnés aux espèces récemment découvertes.

Donner un nom : pourquoi et comment ?

L’être humain a toujours eu besoin de donner un nom aux choses. Dans le domaine des sciences du vivant il en va tout simplement de même si ce n’est qu’il y a quelques règles à respecter. Ces règles sont communément et internationalement acceptées et sont dictées par le Code international de nomenclature zoologique qui stipule une nomination binominale.

Le nom du genre est donc, en règle général, imposé par les découvertes précédentes (exemple : toutes les espèces d’orang-outan commence par « Pongo »), mais le découvreur est pratiquement totalement libre de choisir l’épithète.

Seule une règle tacite et elle aussi respectée, voudrait qu’aucune allusion à quelque religion que ce soit ne soit faite dans la nomination.

La personne qui découvre donc une nouvelle espèce peut tout à fait la nommer « Neopalpa donaltrumpi », « Eriovixia gryffindori », « Scaptia beyonceae », « Loureedia annulipes » ou encore « Anophtalmus hitleri ». L’humour est rarement loin du monde de la recherche ce qui donne ce genre de savoureux noms qui, il faut le noter, ne pourront plus jamais être modifiés.

Vendre le futur nom d’une espèce

La chose n’est pas nouvelle. Il s’est vu bien des choses en la matière les vingt dernières années. Certains découvreurs cherchent à devenir célèbres, d’autres riches, d’autres encore ont une folle envie de rigoler et voilà que le nom de nouvelles espèces est vendu. Si ce n’est de loin pas une démarche qui est monnaie courante, elle existe.

L’exemple le plus troublant date de 2005 avec la mise aux enchères de nom d’un singe nouvellement découvert. La chose étant particulièrement rare pour des raisons que vous imaginez, les enchères sont montées très haut pour finalement atteindre 650.000 dollars. Et c’est un casino qui a remporté la mise, le Golden Palace. Le genre de l’espèce étant « Callicebus » et donc non négociable, ce singe s’est vu affubler du nom scientifique « Callicebus aureipalatii » soit, en nom vernaculaire (commun) « Goldenpalace monkey »…

« Les noms peuvent être vendus au profit de bonnes causes, certes. Mais on peut se demander si, à terme, une mercantilisation des dénominations d’espèces n’incitera pas à revendiquer des droits forts sur les noms, comme s’il s’agissait de marques, voire à clamer de fausses découvertes » estime Andrew Polaszek, zoologiste et secrétaire général de l’ICZN (International Commission for Zoological Nomenclatur

Vendre pour la bonne cause ?

La chose n’est pas nouvelle et se faisait déjà dans les années 1990 aux États-Unis. Mais, désormais, vendre un nom pour sauver l’environnement ou du moins participer à sa sauvegarde, est un concept qui commence à prendre de l’essor.

Récemment c’est l’ONG Rainforest Trust qui s’est lancée dans la vente du nom de 12 nouvelles espèces(1) dont 4 d’orchidées, 4 de grenouilles, 1 de salamandre, 1 rongeur, 1 amphibien et 1 fourmi. Le bénéfice des ventes sera utilisé pour acheter des terres et ainsi pouvoir y protéger les espèces qui y résident.

Le responsable du programme de vente chez Rainforest Trust, le docteur Salaman explique la démarche comme suit : « la clef est de lever les fonds pour sauver les espèces, leurs noms n’a pas vraiment d’importance ».

Les fonds récoltés ne seront qu’une goutte d’eau au regard des besoins en financement des différents programmes de sauvegarde de la biodiversité, mais au moins ont-ils le mérite d’être levés.

(Repris de Consoglobe.eu)

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