Quoi de neuf sur la Planète Crypto : 2 nouvelles anguilles électriques

Les rivières d’Amérique du Sud abritent au moins trois espèces différentes d’anguilles électriques, y compris une espèce (Electrophorus voltaï) capable de générer une décharge électrique plus importante que tout autre animal connu. Ici, une anguille de l'espèce Electrophorus varii. © D. Bastos, Muséum d’histoire naturelle Smithsonian

Les rivières d’Amérique du Sud abritent au moins trois espèces différentes d’anguilles électriques, y compris une espèce (Electrophorus voltaï) capable de générer une décharge électrique plus importante que tout autre animal connu. Ici, une anguille de l’espèce Electrophorus varii. © D. Bastos, Muséum d’histoire naturelle Smithsonian

Deux nouvelles espèces d’anguilles électriques ont été découvertes dans les eaux douces amazoniennes, annonce RTL ainsi que d’autres médias (Futura Planète. Paris Match, …)

L’une d’elles, appelée « Electrophorus voltaï« , localisée au Brésil, est capable de produire des décharges allant jusqu’à 860 volts.

Une découverte exceptionnelle

C’est le mois des anguilles dirait-on. Ainsi après l’ADN d’anguille au Loch Ness, deux nouvelles espèces d’anguilles électriques ont été découvertes dans les eaux douces amazoniennes, dont l’une capable d’envoyer des décharges de 860 volts, les plus puissantes jamais enregistrées dans le monde animal, selon une étude publiée mardi 10 septembre dans la revue Nature Communications.

Connues depuis plus de 250 ans, les anguilles électriques, de gros poissons pouvant mesurer jusqu’à 2,5 mètres, étaient jusqu’ici affiliées par les scientifiques à une seule espèce. L’identification de deux nouvelles variétés souligne à quel point la richesse de la biodiversité en Amazonie reste méconnue, selon cette étude menée au Brésil, en Guyane française, au Guyana et au Suriname.

« Pouvoir encore trouver de nouveaux poissons d’une telle taille dans la forêt amazonienne, en dépit des activités humaines qu’elle subit depuis 50 ans, montre qu’il reste énormément d’espèces à découvrir, dont beaucoup pourraient servir à la recherche médicale, ou susciter des avancées technologiques« , explique Carlos David de Santana du muséum d’histoire naturelle Smithsonian à Washington, qui a dirigé les recherches.

Environ 250 espèces de poissons électriques vivent en Amérique du sud. Tous produisent du courant électrique pour communiquer ou s’orienter, mais les anguilles électriques sont les seules à l’utiliser aussi pour chasser ou se défendre.

( d’après RTL et Futura Planète. Paris Match, …)
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