Quoi de neuf sur la Planète Crypto : les résultats des prélèvements ADN au Loch Ness disponibles

Vue du Loch Ness (Photo Adèle David, 2019)

Vue du Loch Ness (Photo Adèle David, 2019)

Les résultats complets de l’analyse de l’ADN environnemental au Loch Ness sont disponibles (en anglais)…

https://www.lochnesshunters.com/

Notons qu’on n’a pas détecté l’ADN de phoque, dont la présence occasionnelle dans le loch est pourtant bien attestée : soit qu’il n’y ait pas de phoque y ayant pénétré récemment, soit par le fait de la faible probabilité de prélever un ADN rarissime par définition, à moins qu’il ne figure dans la catégorie « carnivorans unclassified » (échantillon 42)
D’autre part cette analyse ADN n’annule en rien l’hypothèse d’un mélange de phénomènes hydrologiques, atmosphériques et zoologiques (phoques et maintenant anguilles) pour expliquer le phénomène.
Mais comment expliquer les rencontres à terre ? Je n’ai pas d’explication convaincante pour le moment.
Et comment expliquer les autres « monstres » lacustres à travers le monde et particulièrement dans l’hémisphère nord ?

L’on peut sans doute attribuer certains « monstres » lacustres nord-américains à la présence d’esturgeons, parfois évoqué pour le loch Ness mais qui ne tient pas la route parce qu’on n’en a jamais pêché dans le lac. Certains spécimens d’esturgeons américains (6-7 espèces) peuvent en effet atteindre des tailles respectables, plus de 4 m (voire davantage) et leur allure fait effectivement penser à un animal préhistorique ou un crocodile.
Mais cette explication résout-elle tout le dossier des « monstres » lacustres ?

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