Quoi de neuf sur la Planète Crypto : Au sujet de l’origine des « Alien Big Cats » de Grande-Bretagne

On the Origins of the Naturalised Big Cats of BritainDans ce bref article, Tim Whittard (chercheur principal et coproducteur du documentaire primé «  Britain’s Big Cat Mystery: The History, The Search, The Science ‘‘) examine certaines rumeurs et événements historiques qui ont précédé le Dangerous Wild Animals Act de 1976, et part à la recherche d’indices et de détails supplémentaires sur la façon dont les pseudo-populations désormais naturalisées de grands félins du Royaume-Uni en sont arrivées à vivre cachées dans les campagnes de Grande-Bretagne.

Laissons lui la parole :

« Dans mon article d’août de cette année, « On the Origins of the ‘Dangerous Wild Animals Act’ of 1976 » j’ai exposé dans les grandes lignes les événements qui ont entraîné l’introduction de la législation susmentionnée (Whittard, 2020).

Cependant, ce n’est pas la véritable origine du phénomène des grands félins britanniques (Alien Big Cats, ndlr), et il y a une autre histoire à raconter, qui contribue considérablement à éclaircir davantage le mystère de la façon dont les grands félins de Grande-Bretagne sont arrivés à survivre et à se reproduire dans les campagnes du Royaume-Uni.

Imaginez… Nous sommes en 1944 et l’on peut entendre les grondements et les hurlements d’énormes moteurs, alors que les avions de combat envahissent le ciel au-dessus de la RAF Ibsley dans le Hampshire.

Ce spectacle n’est pas un événement inhabituel; la «bataille d’Angleterre» est bien engagée et les Alliés surmenés joignent tous leurs efforts à repousser les envahisseurs aériens de la Luftwaffe. Cependant, les avions de chasse en question ne sont pas pilotés par des pilotes britanniques, mais par des pilotes américains; plus précisément, le 494th Fighter Squadron de l’US Air Force, affectueusement surnommé «The Panthers» (The Wartime Memories Project, 2020).

Alors pourquoi est-ce pertinent pour l’histoire des grands félins britanniques, d’autant plus que ces «panthères» n’étaient pas littérales? La réponse est simple; leurs mascottes…

L’insigne du 494th Fighter Squadron représentait un gros chat noir, une représentation féroce et menaçante d’une panthère, conçue pour développer un sentiment de confiance chez les militaires, tout en instillant de la crainte chez leurs ennemis.

Cet idée astucieuse pour épingler une identité unique à l’escadron n’est pas restée dans le domaine restreint des tailleurs et couturières chargés de broder les emblèmes emblématiques sur les uniformes des militaires des deux sexes; il n’était pas non plus limité aux peintres et aux créateurs d’enseignes qui décoraient les avions de logos et de dessins colorés. Car, parmi le chaos de la guerre et le mouvement massif de gens se dirigeant vers l’est à travers l’océan Atlantique pour rejoindre le front de la guerre en Europe, un (potentiellement grand) nombre de militaires emmenaient avec eux des compagnons de voyage inhabituels.

Là où je veux en venir principalement, c’est que l’on pense que plusieurs soldats américains sont arrivés en Grande-Bretagne, emmenant dans leurs bagages des pumas et des panthères. Ces majestueux prédateurs servaient essentiellement de mascottes, des icônes animales qui servaient à inspirer et à motiver les soldats qui voyageaient à leurs côtés; et pourtant, une question importante demeure…

À leur arrivée sur les côtes britanniques au plus fort du conflit, et au lendemain de la guerre, que sont devenues ces mascottes?!

La vérité est que les dossiers sont au mieux sommaires et au pire criblés d’omissions et de lacunes; on doit donc tenter de combler ces trous de l’Histoire si l’on veut obtenir quelque précision et tirer des conclusions utiles. Une grande partie de l’histoire des grands félins de Grande-Bretagne reste à raconter, mais les éléments sont éparpillés dans les vieux journaux manuscrits qui étaient tenus par des soldats qui souffraient du mal du pays, dont beaucoup sont conservés aujourd’hui dans les archives privées de familles auxquelles ces héros de guerre, tombés au combat, manquent depuis des années.

REFERENCES

Feeney-Hart, A. (2013) The little-told story of the massive WWII pet cull. BBC. [Online] – Available from: https://www.bbc.co.uk/news/magazine-24478532 (Accessed on 10th October 2020).

Newquay Zoo (2020) World War Zoo – Growing Food for People and Animals in Wartime. [Online] – Available from: https://www.newquayzoo.org.uk/userfiles/userfiles/file/1_%20World%20War%20Two%20and%20Rationing.pdf#:~:text=During%20World%20War%20Two%20%28often%20shortened%20to%20WW2%29,tea%20and%20butter%20you%20could%20buy%20each%20week. (Accessed on 10th October 2020).

The Wartime Memories Project (2020) RAF Ibsley during the Second World War. [Online] – Available from: https://wartimememoriesproject.com/ww2/airfields/airfield.php (Accessed on 10th October 2020).

Whittard, T. (2020) On the Origins of the ‘Dangerous Wild Animals Act’ of 1976. Vocal Media. [Online] – Available from: https://vocal.media/petlife/on-the-origins-of-the-dangerous-wild-animals-act-of-1976 (Accessed on 10th October 2020). « 

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