Quoi de neuf sur a Planète Crypto : thylacine, baleine et autres

Et si le thylacine était toujours vivant ? L’espoir renaît !

Le dernier thylacine connu ou tigre de Tasmanie est mort en captivité dans un zoo tasmanien en 1936.
Une nouvelle étude suggère que l’animal a peut-être survécu jusqu’à il y a quelques décennies.
En effet, une nouvelle étude rassemble des milliers d’observations vérifiées et non vérifiées de l’animal depuis 1910 jusqu’au début des années 2000, et conclut que l’animal pourrait avoir survécu jusqu’ il y a quelques décennies.

L’étude, actuellement en cours de révision, a effectué une reconstruction détaillée et une cartographie de la dynamique de distribution spatio-temporelle (espace et temps), et suggère qu’il y a une chance que l’animal subsiste dans la nature aujourd’hui. Les auteurs concluent également qu’une telle modélisation est importante pour préserver d’autres espèces rares et inhabituelles actuellement en voie d’extinction.

Le dernier membre captif de l’espèce est mort dans le zoo tasmanien de Hobart le 7 septembre 1936, et la date est maintenant commémorée chaque année en tant que ` Journée des espèces menacées  » en Australie. Cinquante ans plus tard, en 1986, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a officiellement déclaré le thylacine éteint.

Cependant, il y a eu de nombreuses observations non confirmées depuis les années 1930 dans la nature sauvage de Tasmanie, en particulier par d’anciens trappeurs, braconniers et membres de tribus indigènes. Certaines autorités ont également signalé des observations, et il y a eu de nombreuses recherches de haut niveau pour l’animal au cours des dernières décennies.

Les chercheurs ont créé une base de données complète d’observations depuis 1910. Ils y ont remonté les sources, les ont géolocalisées, ont confirmé leur authenticité, obtenu des preuves photographiques et vidéo et les ont toutes répertoriées avec des documents gouvernementaux pour cartographier la distribution spatio-temporelle de l’animal.

Le résultat a été 1 237 observations distinctes, avec 99 enregistrements physiques de l’animal et 429 observations faites par des experts. Parmi ceux-ci, 271 observations réelles ont été faites par des experts qui connaissaient professionnellement l’animal, comme d’anciens trappeurs, des fonctionnaires forestiers, des scientifiques et même des bushmen. L’animal aurait été aperçu chaque année depuis 1910, sauf en 1921, 2008 et 2013.

La dernière observation non vérifiée remonte à 2019.

En cartographiant les observations, les chercheurs ont pu déduire un schéma de pertes locales en raison de la réduction de l’habitat, en commençant dans les endroits où l’agriculture et l’élevage étaient très répandus.

Les chercheurs encouragent l’utilisation de pièges photographiques et d’autres technologies numériques pour repérer tout individu restant de l’espèce. Une telle technologie a fonctionné dans le passé pour identifier les animaux vivants que l’on pensait éteints, comme le léopard de Zanzibar.

La nouvelle étude, qui n’a pas encore été examinée par des pairs, est susceptible de fournir une aide utile à la fois pour identifier les membres potentiels laissés dans la nature et pour protéger d’autres espèces vulnérables.

Le plus petit caméléon au monde découvert dans les forêts de Madagascar

Avec une longueur de 19,2 mm du museau à la base de la queue, la femelle Brookesia nana est plus grande que le mâle. © Frank Glaw

Avec une longueur de 19,2 mm du museau à la base de la queue, la femelle Brookesia nana est plus grande que le mâle. © Frank Glaw

En menant une expédition au nord de Madagascar, des scientifiques ont identifié une espèce minuscule de caméléon. Avec une longueur d’à peine 13,5 millimètres, Brookesia nana pourrait être le plus petit reptile adulte jamais décrit au monde.

Madagascar semble encore receler de nombreuses merveilles naturelles inconnues. Après la découverte d’un petit lémurien et de « l’orchidée la plus moche au monde« , c’est une nouvelle espèce qui vient d’être décrite sur l’île Rouge. Et quelle espèce : un caméléon capable de tenir sur le bout du doigt.

C’est dans les forêts du massif Sorata dans le nord de Madagascar que Brookesia nana a été déniché. Au prix d’efforts méticuleux au vu de sa taille. Selon l’étude publiée dans la revue Scientific Reports, le mâle adulte décrit par les scientifiques mesure à peine 13,5 millimètres de long du museau à la base de la queue (21,6 mm avec la queue).

Ce caméléon miniature n’est pas un cas unique. A ce jour, plusieurs espèces sont connues pour présenter des mensurations aussi minuscules. L’une d’elles appelée Brookesia micra a d’ailleurs été décrite à Madagascar en 2012 par la même équipe à l’origine de la découverte de B. nana.

Avec ses 16 mm de long (queue non comprise), B. micra avait déjà décroché le titre de plus petit caméléon au monde. Il rivalisait également avec l’espèce de gecko Sphaerodactylus ariasae, endémique de République dominicaine, au titre de plus petit reptile au monde. La découverte de la nouvelle espèce bouscule aujourd’hui le podium.

(Pour l’article complet : GEO )

Un nouveau requin identifié en Polynésie française ?

Peut être une image de texteAu large de l’île de Moorea, en Polynésie française, une nouvelle espèce de requin a été découverte selon la Direction de l’Environnement. L’animal a été filmé pour la première fois grâce à un sous-marin.

La Direction de l’Environnement (Diren) a révélé avoir été informée de la découverte d’un nouveau requin dans ces eauxEst-ce vraiment une nouvelle espèce ou un requin retrouvé loin de sa zone géographique habituelle ?

Des clichés pris au large de l’île de Moorea, grâce à un sous-marin, à une très grande profondeur, environ 500 mètres. C’est la première fois qu’un tel animal est filmé dans cette zone géographique.

Sur les quelques images rendues publiques, l’animal ressemble fortement au « squale bouclé du Pacifique », de son vrai nom Echinorhinus cookei, un requin que l’on retrouve notamment près de Hawaï ou en Nouvelle-Zélande. Des scientifiques sont sur le coup afin d’obtenir une identification certaine de l’animal, qui pourrait également être un nouveau proche cousin du « squale bouclé du Pacifique ».

Une nouvelle espèce de Baleine en Floride ?

Une nouvelle espèce de baleine découverte après deux ans de recherche.

En janvier 2019, un cétacé de près de 12 mètres et 30 tonnes s’était échoué sur une plage de la baie de Floride. D’abord considéré comme une simple baleine de Bryde, du nom de Johan Bryde, le Norvégien qui a construit les premières stations de chasse à la baleine en Afrique du Sud, le cétacé a finalement attiré l’œil d’une chercheuse du Service américain des pêches, le docteur Patricia Rosel, rapporte le Miami Herald.

Après plusieurs mois de recherche, la scientifique a identifié le mammifère comme une nouvelle sorte de baleine. Depuis 2014, elle essayait de prouver qu’une espèce de cétacé inconnue se trouvait dans le golfe du Mexique. Elle avait depuis longtemps relevé des différences génétiques dans certains échantillons.

Cette nouvelle espèce de baleine devrait, dans les prochaines semaines, être inscrite comme espèce en voie de disparition, en vertu de la loi sur la protection des mammifères marins. Si les caractéristiques de ce cétacé d’un nouveau genre sont encore peu connues, les scientifiques peuvent affirmer qu’il pourrait vivre jusqu’à 60 ans et mesurer entre 10 et 13 mètres. Il est également avéré que cette baleine vit dans une eau de 100 à 400 mètres de profondeur, principalement dans la partie nord-est du golfe du Mexique.

Chacal doré dans les Deux-Sèvres

L’individu observé dans les Deux-Sèvres est probablement isolé et en dispersion indique la préfecture

L’individu observé dans les Deux-Sèvres est probablement isolé et en dispersion indique la préfecture © Maxppp – Philippe Clément

D‘après France Bleu un chacal doré aurait été observé dans les Deux-Sèvres. Le communiqué de la préfecture (auquel France Bleu fait référence) n’est pas en ligne sur leur site, ni sur celui de l’OFB. A vérifier dans les jours qui viennent.

Le préfecture des Deux-Sèvres fait état de la présence d’un chacal doré fin décembre 2020 à Clussais-la-Pommeraie, dans le Mellois. L’animal, plus grand qu’un renard, n’a été observé que quelques fois en France.

Un piège photo a enregistré une vidéo attestant de la présence d’un chacal doré le 31 décembre 2020 à Clussais-la-Pommeraie, entre Melle et Sauzé-Vaussais informe ce mardi 2 février la préfecture des Deux-Sèvres. Les images ont été transmises par la fédération départementale des chasseurs des Deux-Sèvres et « ont fait l’objet d’analyses et de vérifications. Pour cela, des experts internationaux de l’espèce, dont ceux de L’Office français de la biodiversité, ont été sollicités », indique la préfecture dans un communiqué.

La première observation en France remonte en 2017, dans les Alpes du nord.

D’autres détails viennent d’être mis en ligne ici : https://www.lanouvellerepublique.fr/…/un-chacal-dore..

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