Les Chronique de MBSnatura (15) : les dangers encourus par la nature

Je vais un peu développer ce que j’avais esquissé dans ma Chronique 14 , où j’abordais les dangers encourus par la nature, du fait des activités humaines.

Déjà, je vais balayer certains propos tenus ici ou bien là, comme quoi nous allons détruire la Terre, et la vie, ce qui nous est impossible, sauf à être capables de réduire la planète en ses atomes, et heureusement, nous sommes très loin de ce pouvoir.

Même si un conflit combinant la guerre atomique, chimique et bactériologique avait lieu, en nous éliminant jusqu’au dernier, ainsi que tous les mammifères, eh bien !, la vie continuerait et elle continuerait à évoluer, vers d’autres espèces que celles antérieures.

Même si ne subsistaient que des formes virales et bactériologiques de vie, et donc que le compteur de l’Évolution soit presque remis à zéro, elle recommencerait comme elle le fit lors des grandes extinctions précédentes.

A une différence notable, celle que, de nouveau, une espèce supérieure, équivalente à la nôtre, ait le temps d’apparaître et d’arriver à notre niveau actuel.

En effet, le Soleil est à environ la moitié de sa vie, en régime stable, et donc il lui reste quatre milliards à cinq milliards d’années de ce régime stable, avant de commencer à devenir une géante rouge qui transformera la Terre en la copie de la planète Vénus, avant d’en faire un clone de Mercure, puis de la volatiliser, détruisant définitivement toute vie, avant même d’en arriver là.

Cette poignée de milliards d’années nous laisse le temps d’accéder à des techniques permettant le voyage interstellaire, à supposer qu’il soit possible, ce qui permettrait de déménager à temps.

Sous réserve de ne pas se prendre, de plein fouet, un astéroïde du genre de celui des dinosaures, sinon plus gros.

Mais il n’en serait pas obligatoirement de même si l’Évolution devait repartir de presque zéro, une deuxième fois, auquel cas, nos hypothétiques remplaçants n’auraient peut-être pas le temps, à leur tour, d’accéder à cette échappatoire interstellaire, la dégradation des conditions de la vie terrestre, du fait de l’évolution du Soleil, les prenant de vitesse.

Il est donc possible que l’évasion interstellaire ne soit possible que pour nous, encore une fois, à supposer que nous arrivions à cette technique, ce que rien ne peut assurer.

Si nous nous détruisions, mais sans trop impacter le reste de la faune mammalienne, notre disparition pourrait libérer une niche écologique exploitable par d’autres espèces proches, dont les Grands Velus, pouvant éventuellement enclencher une nouvelle montée vers la technologie.

Si les animaux ne savent pas utiliser, et encore moins créer le feu, par contre, j’ai vu des documentaires où des chimpanzés ont appris à allumer un feu, avec des allumettes, pour y faire griller des marshmallows.

Donc, pour des primates, passer ce seuil technologique est tout à fait possible, au moins à l’échelle de l’individu, mais si cela devient un acquis intergénérationnel et général, le reste est également possible, comme ce le fut pour nous.

Plus tard, bien plus tard, de doctes Grands Velus s’interrogeront sur ces ossements d’une espèce disparue, qui semblait avoir cohabité avec leurs lointains ancêtres, et qui était également bipède, en se demandant le lien de parenté entre cette espèce et la leur.

Là, on est en plein dans la Planète des Singes, mais pourquoi pas, la fiction étant parfois un écho déformé du futur.

De plus, limiter la montée vers l’intelligence aux êtres mammaliens est une erreur, car d’autres possibilités existent, et si les dinosaures n’avaient pas, dans leur immense majorité, été éliminés, des sauriens bipèdes et pourvus de mains auraient pu faire notre chemin et arriver au même niveau que nous.

Nous avons prospéré sur la malchance d’autres espèces, finalement.

Pour en revenir aux Grands Velus, s’ils existent, au moins certains, pourquoi n’ont-ils pas co-évolué en même temps que nous, à supposer que leur cerveau soit au moins du niveau de celui des grands singes.

Une explication simple serait que, du fait de leur bonne adaptation à leur environnement, l’absence de pression évolutive en a découlé, contrairement à nous qui étions bien moins armés pour survivre, d’où une forte sélection naturelle des plus débrouillards et des plus aptes à s’adapter aux circonstances, parmi nos lointains ancêtres.

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