Autant la cryptozoologie est renommée, en bien comme en mal, tout en étant présente dans bien de sites de l’Internet, dans des livres, des films (documentaires ou bien de fiction), autant la cryptobotanique est bien peu présente et encore moins visible, sinon seulement connue, au moins de nom.
Pourquoi une telle négligence, à son égard ?
Déjà, parce qu’une plante, même extraordinaire, c’est moins
spectaculaire qu’un Yéti, un Bigfoot, sinon un discret Cœlacanthe, et donc, c’est bien moins médiatique, tout simplement.
Une plante se déplacerait-elle, parlerait-elle, montrerait-elle des
possibilités considérées comme réservées au règne animal, là, elle
aurait de l’attention, bien entendu.
Ensuite, voir un Bigfoot, un Yéti, un Almasty et se rendre compte que l’on est en face de quelque chose (ou bien de quelqu’un, je ne veux vexer personne) de vraiment pas ordinaire, c’est assez facile, même pour des gens peu accoutumés à la faune locale.
Par contre, pour repérer, et reconnaître comme extraordinaire, une
plante ou bien un arbre, cette fois, ce n’est qu’à la portée de gens
férus en botanique et experts en biodiversité végétale locale.
Et ce genre de personne, cela ne court pas les rues, ni les espaces
végétalisés.
Du coup, pas de films, ou presque pas, guère de livres (et souvent
seulement sur une partie de la pagination totale), encore moins de sites Internet spécialisés, et un grand silence médiatique.
Pourtant, qui peut être sûr que, en matière de cryptobotanique, ne se cachent pas (involontairement) des spécimens qui, si connus, voleraient la vedette aux bipèdes velus supposés et si souvent mentionnés.
Avec juste un exemple, désormais connu :
https://en.wikipedia.org/wiki/Wollemia
Ou encore :
https://en.wikipedia.org/wiki/Gasteranthus_extinctus
Pour le premier cas, il aura bien eu son heure de gloire, mais, déjà,
pour le second cas, cela n’a pas dû dépasser le milieu des spécialistes
