Crypto-culture : Cryptozoologie de Mireille Thibault

Cryptozoologie : Pour les 8 à 12 ans - Les animaux inconnusVoici le dernier ouvrage publié par Mireille Thibault.

Cet ouvrage est cette fois destiné aux enfants, comme il est indiqué.
Je me le suis procuré au prix de vente de 12 €.
D’amblée, j’avoue qu’il est une grosse déception et pour le nombre de pages, 31 seulement, et pour le contenu.
D’abord pour la mise en page : chaque illustration de cryptide est mise en vis-à-vis du…cryptide suivant ! Ce qui, selon, constitue un gros défaut de mise en page.
Celles-ci sont de styles très disparates et pas toujours exactes quand elles représentent un animal connu mais disparu.
Ensuite le texte de présentation de chaque cryptide ne dépasse pas en moyenne 13 lignes, parfois 20 lignes, bien espacées et en grande police de caractère.

Parlons maintenant des cryptides traités dans l’ouvrage

Pas de Yéti, ni de Bigfoot, ni de Grand-Serpent-de-Mer, mais le Kappa, Nessie (quand même ! mais présenté comme un plésiosaure, idée depuis longtemps abandonnée), le Thylacine (inexactement représenté !), le Mokélé-Mbêmbé (que l’auteure présente comme ressemblant à un brontosaure, hypothèse également abandonnée aujourd’hui). Ensuite elle présente Champ, les Thunderbirds, les Griffons (qui n’ont pas leur place en Cryptozoologie !), Memphré, le Tatzelwurm, le Raou et enfin le Bunyip.
Pour chacun des cryptides qu’elle décrit aucune hypothèse scientifique sérieuse n’est suggérée par l’auteure qui reste dans les descriptions « mythiques ».

Conclusion

Ouvrage très décevant, destiné plus à des enfants de 5 ans qu’à des lecteurs de 8 à 12 ans.
Madame Thibaut aurait été mieux inspirée de publier un vrai ouvrage de cryptozoologie destiné à la jeunesse, regroupant les « vedettes de la Cryptozoologie » et « les seconds rôles », comme les qualifie Michel Raynal, avec des informations un peu plus élaborées. : un livre de 50 à 120 pages aurait été une bonne idée et davantage destiné à la tranche d’âge des 8-12 ans. Pour l’anecdote à 10 ans, j’avais déjà lu l’ouvrage d’Yvan T. Sanderson (Hommes-des-neiges et Hommes-des-bois – Plon, 1963) et celui de Bernard Heuvelmans (Le Grand-Serpent-de-Mer, Plon, 1965).

Le prix de vente est très surfait pour cet ouvrage qui rate largement sa cible.

 

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