Le « monstre du Loch Ness » québécois s’appelle Ponik – et on peut se joindre à une expédition pour prouver son existence
Le Québec, c’est une terre de légendes nourries par les horreurs de la colonisation, une compréhension plus ou moins bonne des cosmogonies autochtones -et une interprétation transformée en rumeurs au coin du feu. C’est une terre de Dieu et du Diable, et d’histoires d’amour et de tragédies romantiques.
Donc, on n’est pas surpris de découvrir que le Québec a son propre monstre du Loch Ness. Et le 30 août 2025, on le découvrira peut être comme réel pendant l’Expédition Ponik, une battue qui va chercher à prouver une bonne fois pour toutes l’existence du monstre…
Ponik, le monstre du Lac Pohénégamook
Le lac Pohénégamook est situé dans le Bas Saint-Laurent, et touche au bout de ses 9,1km de longueur la frontière avec le Maine (États-Unis). C’est un lac naturel de l’ère glaciaire, et il prend son nom de la municipalité qui est sur sa rive.
« Pohénégamook », c’est un nom qui vient de l’abénaqui ponegamikw (campement d’hiver). On a aussi entendu d’autres interprétations, dont « lac de la moquerie ».
C’est un lac tout fin, de 9,1km de long pour 1km de large, et avec 41m de profondeur.
Un des villages qui font partie de la municipalité de Pohénégamook, c’est Saint-Éleuthère et il a été fondé à la fin du 19ème siècle. Au même moment, les premiers rapports d’un monstre du lac arrivent, en 1874.
Ça reste des rumeurs, jusqu’au développement du village quand on fait des travaux sur la route 289, et les habitants commencent à raconter leurs rencontres avec le monstre aux médias dans les années 1950. Ça devient vite un phénomène, et une légende instantanée de la région. On l’appelle « Ponik ».
Le mystère du monstre marin
Apparemment, une équipe de recherche de Toronto aurait exploré le lac avec des sonars – et une créature marine de 8m de long serait passée pas loin d’eux…
Les locaux disent que Ponik vit dans une caverne sous-marine du lac. On offre un billet de 100$ pour une preuve concrète de l’existence du monstre.
Les théories à propos de la créature sont multiples; esturgeon géant échappé d’un élevage de l’ancien curé, serpent marin, dinosaure, bois flotté…
Une expédition pendant le long weekend de la Fête du Travail
« Expédition Ponik », un organisme qui s’occupe de la conservation et de l’écologie du lac Pohénégamook, organise le 30 août 2025 une grande expédition pour « chasser » le monstre marin.
Des bateaux équipés de sonars scanneront le lac, tout doucement, pour essayer de prouver l’existence de Ponik…
C’est l’occasion de passer le weekend au bord d’un des plus beaux lacs du Québec et de faire partie (peut-être) de la découverte d’un vrai « monstre du Loch Ness » québécois!
(D’après Montréal secret)
Thaïlande : un félin insaisissable et méconnu filmé pour la première fois depuis des années
Dans la jungle épaisse du sud de la Thaïlande, une caméra automatique vient de capturer des images rarissimes : un chat doré d’Asie, aussi discret que fascinant, a été filmé en pleine marche dans le parc national de Khao Luang. Ce félin, parmi les plus mystérieux du continent, n’avait plus été observé dans la région depuis longtemps. Cette apparition réveille l’intérêt scientifique autour d’une espèce méconnue, en déclin silencieux.
Un félin rare et peu étudié
Le Catopuma temminckii, aussi appelé chat de Temminck, est un félin de taille moyenne pesant entre 9 et 16 kilos. Il présente une robe dorée très reconnaissable, bien que d’autres formes colorées existent : grise, brune, cannelle, noire (mélanique), et même une forme tachetée surnommée « ocelot-like ».
Très peu d’études de terrain ont pu être menées sur cette espèce, en raison de sa nature solitaire et furtive. On sait toutefois qu’elle fréquente une grande variété de forêts, depuis les régions montagneuses jusqu’aux forêts tropicales humides. Sa population totale est estimée à moins de 7 000 individus à l’état sauvage.
Le 8 juillet 2024, le Département thaïlandais des parcs nationaux, de la faune et de la flore a publié une séquence courte mais précieuse : l’un de ces félins traversant tranquillement un sentier forestier. La scène, filmée de nuit par un piège photographique, a été enregistrée dans le parc national de Khao Luang, un vaste territoire protégé situé au sud du pays.
(D’après Sciencepost)
Des nouvelles du calmar géant, alias le Kraken
Par Jean-Simon Gagné, Le Soleil
![Une représentation populaire du calmar géant: l'œuvre <em>The Kraken</em> [<em>Le Kraken</em>] d'Edgar Etherington tirée du livre <em>From Monsters of the Sea: Legendary and Authentic</em> (1887) de J. Gibson.](https://lescoopsdelinformation-le-soleil-prod.web.arc-cdn.net/resizer/v2/NQVXOBPC6ZF4JMP5WPKGKALU3U.jpeg?smart=true&auth=736b84972050cc4ea60c4f3c7dbb0dd65e17cd46fde5d5536b398ffe9d7d6d1d&width=800&height=537)
Voici un très bon résumé sur l’Hisoire du Calmar Géant (Architeuthis dux) sur Le Soleil
Petite remarque pour ceux qui liront le texte : on DEMYTHIFIE une légende, mais on DEMYSTIFIE une escroquerie.
Autres remarques :
1) Dans la mythologie nordique, le Kraken n’est pas circonscrit au Calmar Géant et peut représenter d’autres choses selon les légendes.
2) Non, le yéti ne se résume pas à un ours et Nessie à un poisson-chat de très grande taille !
Disparue depuis 20 ans, cette tortue renaît dans un lieu emblématique
La tortue d’eau douce Yosemite est de nouveau présent dans le parc national du Nevada.
Après vingt ans de silence, la tortue d’eau douce Yosemite refait surface d’après le site Futura. Les rangers l’observent lentement glisser dans l’étang du nord-ouest du parc national de Yosemite.
Panique en Angleterre : une « panthère noire » rôderait autour de Highgrove House, la résidence campagnarde du roi Charles III et de la reine Camilla
Panthère noire (Inde) (Photo Davidvraju sous licence creative common)
Une créature féline, probablement un léopard à pelage sombre, aurait été aperçue en chasse à proximité de la maison de campagne du roi Charles III et de la reine Camilla. L’animal aurait été mis en fuite par des chiens, avant d’être à nouveau aperçu ailleurs dans la région.
Highgrove House, la résidence de campagne du roi Charles III et de la reine Camilla dans le Gloucestershire, a été le théâtre d’une scène inhabituelle. Une promeneuse, accompagnée de ses trois gros chiens, a vu un félin noir traquer un renard au crépuscule. Selon son témoignage, les chiens ont « senti » la présence de l’animal et l’ont fait fuir, sauvant ainsi le renard. « Ses trois grands chiens étaient en laisse mais ils ont repéré le félin, qui a pris la fuite. Le renard, libéré de sa position piégée, a alors quitté les lieux en restant près de la promeneuse et de ses chiens, semblant chercher leur compagnie comme escorte sécurisée« , a relaté l’expert Rick Minter, spécialiste des grands félins et animateur du podcast Big Cat Conversations.
Des signalements qui se multiplient dans le Gloucestershire
L’affaire s’ajoute à une série de signalements dans le Gloucestershire. En mai dernier, un automobiliste a déclaré avoir vu une panthère noire dissimulée dans les broussailles au bord de l’autoroute M5, tandis qu’un agriculteur local a rapporté des agitations inquiétantes parmi son bétail. Plus récemment, un témoin au nord de Stroud a affirmé avoir vu un animal sombre poursuivre des cerfs, remarquant une teinte orangée dans sa fourrure. « Le témoin a remarqué une teinte orangée dans la fourrure sombre de l’animal, ce qui suggère qu’il s’agissait d’un léopard dans sa forme noire, ce à quoi semblent correspondre la plupart des signalements crédibles de panthères », a précisé Rick Minter au Daily Star. Selon lui, ces félins exotiques, autrefois détenus comme animaux de collection, pourraient désormais s’être adaptés à la campagne britannique.
(D’après Voici)
Un géant caché dans les arbres : découverte d’un insecte record dans les forêts australiennes !
Crédits : Ross M. Coupland
Invisible aux yeux de la science jusqu’à récemment, un insecte-bâton colossal vient d’être découvert dans les hauteurs tropicales du nord de l’Australie. Mesurant près de 40 centimètres et affichant un poids record pour un insecte australien, cette espèce nouvellement identifiée fascine les biologistes par sa taille inhabituelle et son habitat reculé. Dévoilé dans une étude scientifique publiée en juin 2025, ce géant discret pourrait bien bouleverser notre compréhension de l’évolution des insectes dans les environnements extrêmes.
(Pour retrouver l’article entier : Sciencepost)
