Quoi de neuf sur la planète Crypto : découverte de nouvelles espèces, Thylacine

21/12/2025 | Brèves

Et si le dernier tigre de Tasmanie n’avait pas vraiment disparu ?

Officiellement considéré disparu depuis quelques dizaines d’années, le tigre de Tasmanie continue de fasciner. Sur Internet, certaines communautés, qui espèrent ardemment revoir l’animal, mènent des enquêtes et collectent le moindre indice, convaincues qu’il pourrait encore se cacher quelque part. Mais que disent vraiment les scientifiques à ce sujet ?

À l’arrivée des Européens en Australie au XVIIIe siècle, le tigre de Tasmanie, ou thylacine, parcourait encore les forêts et prairies de l’Australie et de la Tasmanie, île au sud-est du pays.

 carnivore aux rayures singulières, le tigre de Tasmanie, Thylacinus cynocephalus, était un prédateur redoutable. Malgré sa puissance, le thylacine menait une vie solitaire et furtive, échappant la plupart du temps à l’ humain.

La cohabitation avec l’Homme fut rapidement fatale. Considéré à tort comme un danger pour les troupeaux, alors que les attaques étaient souvent dues aux dingos, il fut traqué, piégé et empoisonné. Il fut la cible d’une politique de primes instaurée dès le XIXᵉ siècle, qui entraîna la mort d’au moins 3 500 individus sur les quelque 5 000 estimés, en seulement un siècle.

Des témoignages qui entretiennent le mystère

Après cette date funeste du 7 septembre 1936 et la mort du dernier thylacine en captivité, des gardes forestiers, randonneurs et chasseurs ont rapporté des rencontres avec un animal aux rayures caractéristiques, se déplaçant avec un silence surprenant et disparaissant aussi vite qu’il était apparu.

Ces témoignages entretiennent encore aujourd’hui l’idée que le dernier individu mort en captivité n’était peut-être pas vraiment le dernier. Mais alors, combien de temps ces thylacines auraient-ils pu survivre au cœur de la nature sauvage de Tasmanie ?

(Suite de l’article sur Futura Sciences)

Deux nouvelles espèces de lézards fouisseurs ont été découvertes dans les sables du nord de Madagascar. Ces animaux rares, qui ressemblent à des vers de terre, sont déjà classés en danger critique d’extinction

Lieu où a été découvert la nouvelle espèce Voeltzkowia shai Hulud.Madagascar abrite une faune exceptionnelle, dont des lézards fouisseurs du genre Voeltzkowia, adaptés aux dunes arides de l’île. Ces animaux vermiformes, presque aveugles et dépigmentés, n’avaient été observés qu’à trois reprises depuis 1893, ce qui rend l’histoire évolutive difficile à reconstituer. Une nouvelle étude publiée dans Zoological Journal of the Linnean Society révèle la découverte de deux espèces supplémentaires : Voeltzkowia volontany et Voeltzkowia shai-hulud, identifiées grâce à l’analyse de zones sableuses visibles sur des images satellites.

(A suivre sur Radio France)

D’un noir brillant : en Inde, des chercheurs découvrent une nouvelle espèce de « serpent loup »

Se composant de 22 îles, l’archipel des Nicobar est localisé dans l’océan Indien, au nord-ouest de l’île indonésienne de Sumatra. Rapportée dans la revue Evolutionary Systematics, la découverte est intervenue sur son île principale (Grande Nicobar), dont la faune et la flore restent assez peu étudiées.

Collecté en 2010, le premier représentant de l’espèce nouvellement décrite avait été initialement considéré comme un Lycodon subcinctus.Son réexamen, ainsi que la capture et l’étude de deux autres reptiles, ont permis de confirmer qu’ils appartenaient à une espèce distincte. Celle-ci a été baptisée Lycodon irwini en l’honneur du biologiste et défenseur de l’environnement Steve Irwin, disparu en 2006 après avoir été mortellement piqué par une raie pastenague.
« Sa passion et son dévouement pour la conservation de la faune sauvage ont inspiré les naturalistes du monde entier, y compris notre équipe », écrivent les chercheurs.Mesurant jusqu’à 1,2 mètre de long, les individus examinés par l’équipe se distinguent par leur queue très effilée et leur robe sombre et brillante, « bleu-noir » au niveau du dos et « bleu-brun » au niveau du ventre. Comme les autres représentants de son genre, L. irwini vivrait une dizaine d’années. Ce carnivore au mode de vie nocturne se nourrirait essentiellement de reptiles, en particulier des petits serpents.

Espèce en danger

Le spécimen holotype (qui servira à l’avenir de référence pour distinguer cette espèce des autres) a été trouvé dans l’une des forêts humides de l’île. Selon l’équipe, l’absence d’observations correspondant à L. irwini ailleurs dans l’archipel suggère que ce membre de la famille des colubridés, rassemblant plus de 2 000 espèces, est endémique de Grande Nicobar.

Compte tenu de son ère de répartition très limitée, l’équipe milite pour que la nouvelle espèce soit classée comme « en danger » par l’Union internationale pour la conservation de la nature. La principale menace pesant sur elle étant la déforestation.

L’an passé, une nouvelle espèce de serpent avait été découverte dans le désert saoudien.

(Pour retrouver l’article : Daily Geek Show )

Une nouvelle espèce de corail découverte et déjà menacée par l’extraction minière

Des chercheurs viennent d’identifier une nouvelle espèce de corail dur baptisée Deltocyathus zoemetallicus, une trouvaille qui creuse un peu plus l’immense diversité des récifs coralliens. Mais alors que cette espèce vient à peine d’être dévoilée, elle fait face à des pressions alarmantes : l’extraction minière marine, déjà active dans certaines zones, met en péril son existence.
La simple découverte d’une nouvelle espèce aurait dû être une bonne nouvelle pour la science et la biodiversité marine. Elle devient un appel urgent à la vigilance : Deltocyathus zoemetallicus illustre à quel point nos océans restent mal connus, mais aussi fragiles quand l’exploitation industrielle s’en mêle.

(Pour retrouver l’article en entier : Le Figaro Nautisme )

Découverte d’un nouveau requin bioluminescent en Australie

Les abysses océaniques demeurent l’une des dernières frontières inexplorées de notre planète, où chaque plongée scientifique peut révéler des formes de vie étonnantes. Cette obscurité profonde cache une biodiversité riche et variée, souvent méconnue du grand public.

Une expédition menée en 2022 à bord du navire de recherche RV Investigator, opéré par le CSIRO, a permis de collecter des spécimens qui ont conduit à l’identification de plusieurs espèces nouvelles.

Parmi les découvertes figurent un requin-lanterne et un crabe porcelaine, décrits dans des publications scientifiques en 2025.

Cette mission a contribué à la description de près de vingt espèces, avec des estimations indiquant que jusqu’à six cents autres pourraient être identifiées.

Le requin-lanterne d’Australie occidentale, nommé Etmopterus westraliensis, a été trouvé à des profondeurs atteignant 610 mètres. Ce petit prédateur mesure environ 40,7 centimètres et possède de grands yeux adaptés à l’obscurité des abysses. Sa capacité à émettre de la lumière, grâce à des organes lumineux appelés photophores situés sur son ventre, le rend particulièrement remarquable.

Cette bioluminescence pourrait jouer un rôle dans le camouflage ou la communication entre individus. Les chercheurs ont utilisé six spécimens pour décrire cette espèce, qui est la troisième nouvelle espèce de requin issue de la même expédition, rejoignant d’autres découvertes annoncées précédemment.

(Pour retrouver l’article en entier : Techno-Science.net )

Description d’une nouvelle espèce d’oiseau dans une forêt montagnarde de Nouvelle-Guinée, le Ptilorrhoa à capuchon

Description d’une nouvelle espèce d’oiseau dans une forêt montagnarde de Nouvelle-Guinée, le Ptilorrhoa à capuchonCette nouvelle espèce a été décrite à partir de photos et de vidéos obtenues grâce à des pièges photographiques posés entre 2017 et 2024 dans la forêt de la crête karstique d’Iagifu, entre 1 300 et 1 400 mètres d’altitude.

La Nouvelle-Guinée est l’une des régions du monde dont la biodiversité est la plus riche, mais son avifaune reste encore relativement peu étudiée, notamment dans les massifs karstiques (calcaires) d’altitude : c’est le cas des montagnes du Southern Fold (« Pli du Sud »), une vaste zone difficile d’accès au climat humide, dans laquelle plusieurs explorations récentes ont révélé une richesse ornithologique jusque-là inconnue. Dans un article publié en 2025 dans la revue Ibis, des ornithologues ont ainsi décrit une nouvelle espèce d’oiseau localisée dans une petite zone de forêt sur la crête d’Iagifu, qu’ils ont appelée Hooded Jewel-babbler (Ptilorrhoa urrissia), que l’on peut traduire par Ptilorrhoa à capuchon, même si elle n’a pas encore de nom officiel en français.

Elle a été découverte grâce à des pièges photographiques posés entre 2017 et 2024. Les images obtenues ont montré l’existence de deux formes de plumage, qui pourraient correspondre à un dimorphisme sexuel.

Cette espèce endémique semble rare, très localisée, et n’a été observée que dans un périmètre d’environ 22 hectares entre 1 335 et 1 400 mètres d’altitude. Bien qu’elle ne soit pour l’instant connue que d’un seul site, il est possible que d’autres populations existent dans de petits massifs karstiques voisins encore inexplorés. Du fait de sa répartition géographique limitée et des différentes menaces (prédateurs indigènes et introduits, fragmentation de son habitat, etc.), les auteurs recommandent de considérer l’espèce comme étant en danger.

(Pour lire la suite de l’article : ornithomedia.com )

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