Brêves 2008

05/01/2008

Un couple de cryptozoologistes australiens sur la piste du Moa

Le Petit Moa de Maquis (Anomalopteryx didiformis) était une petite espèce de Moa a peu près de la même taille que le Moa Côtier (il existait quelque 27 espèces de Moa), le mâle n’aurait mesuré que 90 cm de haut et la femelle 1,5 m.. Il pesait une trentaine de kilos et vivait aux côtés du Moa Géant sur quasi l’entièreté de l’Ile du Nord et sur les parties nord-ouest et sud de l’Ile du Sud. Le Southland Museum possède le seul exemplaire connu naturellement momifié et partiellement complet d’un Petit Moa de Maquis, trouvé en 1980 dans l’Echo Valley.

Lors de leur précédent voyage en novembre, les deux cryptozoologistes, qui animent l’Australasian Cryptozoological Research Centre à Katoomba, en Nouvelle-Galles du Sud, n’y ont pas trouvé de traces du Moa Géant, qui est lui aussi considéré comme éteint.

Par contre, il auraient trouvé en 2001 des empreintes d’un couple de l’espèce Petit Moa de Maquis dans les montagnes Urewers Ranges, régions reculées de l’Île du Sud.

Les Gilroy espèrent y découvrir une petite colonie de ces oiseaux aptères pour lesquels il faudra envisager alors une protection légale.

18/04/2008

Une tortue géante découverte dans un lac vietnamien

Un spécimen d’une tortue géante que l’on croyait éteinte à l’état sauvage a été découvert par des biologistes dans un lac situé au nord du Vietnam.

La tortue de Swinhoe a pu être observée et photographiée par des spécialistes asiatiques après trois ans de recherche.

Cette tortue, qui peut peser jusqu’à 140 kilos et mesurer plus d’un mètre est l’une des espèces de tortue les plus gravement menacées dans le monde, affirment les responsables du zoo américain de Cleveland, qui a financé l’étude.

Seuls deux autres spécimens de ce reptile sont connus dans le monde et ils vivent en captivité en Chine.

La tortue de Swinhoe peut vivre jusqu’à cent ans. Le nom du lac où elle a été découverte est tenu secret.

(D’après Radio Canada Internationale par e-mail)

31/08/2008

Analyse de deux poils attribués au yéti

Deux laboratoires britanniques procèdent à des examens ADN sur des poils rapportés de la jungle indienne attribués au mythique yéti et qui, lors de premiers tests, ont présenté des caractéristiques humaines et simiesques, a indiqué lundi un scientifique britannique.

selon Ian REDMOND, expert en primates, ces poils présentent des éléments similaires à ceux rapportés par Sir Edmund HILLARY, le premier homme à avoir atteint le sommet de l’Everest en 1953.

Observés au microscope, ils présentent des caractéristiques proches de poils d’homme et de poils d’orang outan, a-t-il ajouté.

« Ces poils restent une énigme. Ils pourraient provenir d’une nouvelle espèce et, avec un peu de chance, les examens d’ADN vont nous en dire un peu plus », a déclaré à l’AFP M. REDMOND.

Deux poils ont été rapportés d’Inde cette année par un journaliste de la BBC, Alistair LAWSON, qui a contacté Ian REDMOND avant d’être mis en contact avec une équipe de l’université Brookes d’Oxford (centre).

Le journaliste avait reçu ces poils de Dipu MARAK, un indien croyant en l’existence du yéti. Il les avait découverts dans la jungle profonde de l’Etat du Meghalaya (nord-est de l’Inde) après qu’un exploitant forestier eut indiqué y avoir observé la créature trois jours de suite en 2003.

Selon Dipu MARAK, ces poils proviendraient du mande barung, nom indien de la créature simiesque mythique également connue sous le nom de yéti ou d’abominable homme des neiges. Selon lui, elle mesurerait environ 3 mètres de hauteur.

Ian REDMOND et des scientifiques de Brookes ont examiné ces poils la semaine dernière sous de puissants microscopes, les comparant avec des échantillons de plusieurs espèces (ours noir d’Asie, yack, orang outan, gorille) conservés par le musée d’histoire naturelle d’Oxford et même un poil de barbe de M. REDMOND. « Ces poils sont entiers avec le cuticule, et mesurent entre 3,3 cm et 4,4 cm de longueur, sont épais et rêches et courbés », a expliqué Ian REDMOND.

Faute d’examen concluant avec le microscope, les poils subissent désormais des tests ADN dans deux laboratoires distincts à Oxford et Cardiff (sud du Pays de Galles).

(D’après AFP-dimanche 03/08/2008)

19/09/2008

Premières photos d’un okapi dans le milieu sauvage

La Société royale de Zoologie de Londres a annoncé avoir photographié de jour comme de nuit entre le 6 août et le 11 août un okapi dans son milieu naturel du Parc National des Virungas dans la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre).

Ces photos prouvent bien que l’animal n’a pas disparu à l’état sauvage, comme on l’avait cru un moment.

 

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