Un rat géant tombe de l’arbre, une vraie victoire cryptozoologique

Un rat géant tombe de l’arbre, une vraie victoire cryptozoologique

 

Le spécimen blessé d’« Uromys vika » trouvé aux îles Salomon. Courtesy of Tyrone Lavery

Le spécimen blessé d’« Uromys vika » trouvé aux îles Salomon. Courtesy of Tyrone Lavery

Une équipe australienne a découvert une nouvelle espèce de rongeur. La bestiole, qui mesure 50 cm, a été débusquée après six ans de recherche dans les îles Salomon.

Ne vous fiez pas à la photo ! Cet air de joli rongeur apeuré n’est qu’un effet de cadrage… et de circonstance.

En réalité, c’est sur un rat géant, une impressionnante bestiole de 50 cm de long et plus de 700 grammes que deux chercheurs australiens ont mis la main au cœur des îles ­Salomon, dans l’océan Pacifique.

La découverte et la description de cette nouvelle espèce, baptisée Uromys vika, est publiée dans la revue Journal of Mammalogy.

Six ans que Tyrone Lavery courait après ce que les habitants de l’île de Vangunu, dans l’archipel mélanésien, baptisait le vika.

« J’étais venu en 2010 voir la faune exceptionnelle de cette île et les habitants m’ont parlé de ce rat géant qui vivait dans les arbres et cassait les noix de coco avec ses dents », se souvient le biologiste, aujourd’hui en poste au Field ­Museum de Chicago.

L’archipel compte quelques rongeurs impressionnants, dont le rat géant de Poncelet – un bon kilogramme sur la balance.

Mais la province occidentale, où se trouve Vangunu, ne connaît que le ­modeste rat noir, alias Rattus rattus – à ne pas confondre avec Rattus norvegicus, le rat brun qui terrorise actuellement les services de la Ville de Paris.

« Aucun nouveau rongeur n’avait été trouvé sur les îles Salomon depuis 80 ans, poursuit Tyrone Lavery. J’ai pensé que ça pouvait être l’occasion. »

Alors le chercheur part en chasse. Il ­concentre ses efforts sur la zone protégée autour du village de Zaira. « Nous avons mis en place des pièges, installé des caméras à ­détection de mouvement, circulé en voiture avec des projecteurs, ratissé les arbres creux… Sans résultat. Je n’avais aucun doute que les villageois disaient vrai, leur connaissance de la nature est remarquable. Mais je craignais que l’animal soit éteint. »

(Pour retrouver l’article d’origine: Le Monde , ou un autre article sur le même sujet SciencePost )

 

 

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