Quoi de neuf sur la Planète Crypto : le requin perdu et une bonne nouvelle

Une nouvelle espèce de requin baptisée : le requin perdu

Une nouvelle espèce de requin a été découverte. Même si celle-ci date de longtemps car, gardée intacte dans de l’éthanol et les muséums, il n’est pas impossible qu’elle soit encore présente dans nos mers.

Une espèce de requin découverte

C’est donc une grande découverte dans le monde marin : une nouvelle espèce de requin. Il s’agit donc d’un requin originaire d’Asie du Sud-Est qui appartient à la famille des requins cuivres (Carcharhinus).

Cependant, cette première espèce découverte en 2019 n’est pas visible actuellement dans son milieu naturel.

En effet, aucun spécimen n’a été vu vivant dans les mers depuis au moins 80 ans. Les Anglais ont donc décidé de le surnommer le « Lost Shark » qui se traduit par : Requin Perdu.

Une nouvelle morphologie et anatomie de ce requin

En réalité, cette espèce de requin était bien connue par les chercheurs. Cependant, son attribution taxinomique a évolué au fil du temps. William T. White et son équipe, de l’Australian National Fish Collection ont pris le soin d’analyser trois spécimens conservés dans de l’éthanol depuis 1930 et à l’Académie de Sciences naturelle à Philadelphie, aux Etats-Unis, et au Naturhistorisches Museum, à Vienne, en Autriche. Ils ont confirmé que la morphologie et l’anatomie de cet animal ont profondément changé durant toutes ces années et qu’il s’apparente donc à une nouvelle espèce.

Jusqu’à présent, ils pensaient qu’il s’agissait d’un spécimen très petit de requin « tiqueue » (Carcharhinus porosus).

Le Carcharhinus obsolerus (nom attribué à cette espèce de squale) a quelques ressemblances avec le Carcharhinus porosus comme son museau allongé ou encore sa large première nageoire dorsale.

Cependant, les trois spécimens découverts en Thaïlande, au Vietnam et à Bornéo (deux jeunes requins et un fœtus) possèdent quelques différences au niveau de la mâchoire, des dents, de la taille et des yeux.

(D’après TDN et Sciences et Avenir)

 

 Roméo, la grenouille menacée de Bolivie, a enfin trouvé sa Juliette !

La grenouille Juliette dans son aquarium
Grâce à des dons, des expéditions ont pu être menées en Bolivie afin de trouver une femelle apte à se reproduire avec Roméo, une grenouille aquatique de Sehuencas.
 
La grenouille bolivienne Roméo, une grenouille aquatique de Sehuencas (Telmatobius yuracare), célibataire et sans enfant, a trouvé sa Juliette. Cette découverte est de taille : elle pourrait permettre de sauver cette espèce au bord de l’extinction !
 

Un partenariat qui a porté ses fruits

Roméo vit depuis une dizaine d’années au Muséum d’histoire naturelle de Cochabamba, en Bolivie.

Avec une espérance de vie d’une quinzaine d’années, il était jusqu’ici la dernière grenouille connue de son espèce. 

En février 2018, il est devenu mondialement célèbre. Pour la Saint-Valentin, ses gardiens ont décidé de passer à la vitesse supérieure afin de tenter de lui trouver sa moitié : un partenariat avec le site de rencontres Match.com a été mis en place. L’établissement et le Global Wildlife Conservation (GWC) se sont associés au site afin de lever des fonds pour la préservation de l’espèce. Quelque 25.000 dollars (21.900 euros) ont été récoltés, bien au-delà de l’objectif initial de 15.000 dollars (13.200 euros), selon Teresa Camacho Badani, responsable du département d’herpétologie du Muséum de Cochabamba.

Des expéditions financées par les dons

La collecte a permis de lancer l’exploration de cours d’eau boliviens, pour tenter de localiser une femelle de son espèce, y compris encore au stade de têtard…

(Pour savoir si Roméo a trouvé sa Juliette, voyez d’article de Science & Avenir

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