Mythe ou réalité ? Enquête sur le mystère des grands félins britanniques

Panthère noire (Inde) (Photo Davidvraju sous licence creative common)

Paris Match a publié un article sur les ABC au sujet d’un documentaire «Britain’s Big Cat Mystery», (Le mystère du grand félin britannique). Dans ce documentaire la pisteuse Rhoda Watkins tente de démontrer l’existence de ce fauve mythique.

Est-il possible que des félins de grande taille -panthères, pumas, ou jaguars- vivent, chassent et se reproduisent dans la paisible campagne anglaise, à deux pas des villes et des villages, à l’insu des habitants et des autorités ? C’est ce que tente de découvrir Rhoda Watkins, une femme de 42 ans reconnue comme une des meilleures spécialistes britanniques de la traque -sans arme- des grands fauves.

Née en Afrique du Sud, elle s’est formée plusieurs années en Namibie au côté des chasseurs du peuple San mais c’est en Grande-Bretagne qu’elle exerce ses talents, plus précisément en Cornouailles, la région de sa famille.

Cette pisteuse hors-pair s’est lancée sur les traces d’un mythe : les mystérieux grands félins signalés un peu partout au Royaume Uni depuis des décennies. Témoignages, photos, vidéos, empreintes… Les indices s’accumulent mais les preuves font encore défaut.

Toutefois, pour Rhoda Watkins et son compagnon Jay Opie, le faisceau de présomptions est aujourd’hui si dense qu’il n’y a qu’une seule conclusion possible : ces fauves existent et ils sont nombreux : «Il y a trop d’indices qui suggèrent que ces animaux ne peuvent être que des grands fauves confie-t-elle au Daily Mail. Même si des gens s’emballent parfois en se méprenant sur des animaux qui ne sont que des chats ou chiens, il est clair qu’il existe une population de fauves en liberté dont le nombre est tout à fait respectable. Je passe le plus clair de mon temps dehors à étudier la vie sauvage. En faisant ça, on repère des choses qui n’ont rien à voir avec la faune locale. Des traces, des empreintes et je suis même tombée à deux reprises sur des carcasses à moitié dévorées qu’on ne pouvait attribuer à aucun prédateur connu dans nos contrées. J’ai aussi rencontré des dizaines de témoins fiables qui ont vu la même chose.»

 

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