Les Chroniques de MBSnatura (33) : Qu’est ce qui est le plus important ? (2e partie)

Bien entendu, les messages de ces récits évoqués dans notre précédent article (Les Chroniques de MBSnatura n°32) sont à considérer à plusieurs niveaux, et pas seulement celui qui est le plus trivial.

Un dernier exemple, authentique, celui d’un navigateur potentiel, qui aura, toute sa vie, rêvé d’avoir un bateau, ayant déjà acheté son ancre et son feu de mât, pour ensuite en rester là, en continuant à rêver à ce qui pourrait se trouver entre ces deux objets et à des navigations qui n’allèrent jamais plus loin que son imagination.

Je ne dis pas, non plus, que l’on ne doit jamais atteindre ses objectifs ou bien ses buts, mais, simplement, je pointe le fait que ce n’est pas toujours une bonne idée.

De même, je dis encore moins que l’on ne doit pas avoir des rêves que l’on désire accomplir, et s’y employer, bien loin de là, et bien au
contraire.

D’ailleurs, je suis un fan de Heinrich Schliemann, ce négociant devenu un archéologue amateur, qui découvrira le site de Troie, juste en considérant que le récit d’Homère n’était pas une invention poétique, mais un récit ancré dans la réalité, alors que tous les professionnels pensaient le contraire, et sa réussite, ces mêmes professionnels, ils ne la lui pardonneront pas.

Voilà un beau rêve, devenu une réalité, grâce à sa persévérance et à son parti pris initial qu’il aura assumé contre vents et marées.

Toutefois, il a bien été aidé, aussi, par des tiers, pour cette découverte, en ayant oublié, par la suite, de signaler ces contributions essentielles, et là, c’est un carton rouge, à son égard, à mes yeux.

Des rêves il faut en avoir, ni trop, ni trop peu

Des rêves, au sens de projets à accomplir, il faut en avoir, ni trop, ni
trop peu, et un futur où rêver ainsi ne serait plus permis ou bien
possible, ce serait un enfer (cf. Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley).

Et c’est bien le problème des générations actuelles et surtout de celles futures, que cette absence de temps libre, pour rêver, s’ennuyer, penser, réfléchir, parce que le bombardement audiovisuel est devenu presque constant, et qu’il sera très bientôt continu.

Au visionnage du film « The Hunter », et même avant, c’est-à-dire dès la lecture du scénario, j’étais désolé de sa fin, mais, après mûre
réflexion, n’étais-ce pas la meilleure solution, bien que je m’interroge encore sur ce fait.

Bien entendu, ce récit est une fiction, mais un tel dilemme pourrait se poser, un jour, à un découvreur d’un Cryptide, comme nous en avons déjà débattu dans les Chroniques précédentes.

Et qui sait si, en fait, ce dilemme n’a pas déjà été vécu, au moins une
fois, sinon plusieurs fois, dans la réalité, avec un silence qui s’ensuivit, et qui permet donc de deviner comment il fut levé, ce
dilemme, à chaque fois.

Encore conviendrait-il de distinguer entre le silence pour éviter la
mauvaise publicité et les conséquences prévisibles, ou bien celui imposé pour préserver des intérêts militaires ou encore industriels, etc…, et le silence qui aurait été un choix d’ordre purement personnel et moral.

Dans ce dernier cas, je ne peux m’empêcher de penser à la satisfaction de cet anonyme, ou bien de ces anonymes, tous sachant et pourtant n’en révélant rien, dans l’intérêt supérieur de l’objet de leur découverte.

Il y aurait une belle fiction à réaliser, à ce sujet, mais elle existe déjà, avec le film « Loch Ness« , mais j’ignore si c’est la seule fiction sur ce thème (celui du secret préservé, par le découvreur, en cryptozoologie de fiction).

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